La galerie Saladin sise à Sidi Bou Saïd abrite une exposition d'œuvres de deux artistes plasticiens français : des lithographies de Michel-Henry et des dessins et pastels de Laurent Havas. Côté lithographie, Michel-Henry a présenté 29 pièces peintes pièce par pièces à la main qui reflètent l'aspect joyeux d'un Paris auquel il rend hommage à ses célèbres monuments tels que ''Montmartre', '' La Pyramide du Louvre'''' Notre dame'' ''Saint Germain'' et ''l'Arc de Triomphe''. Connus pour les coquelicots dont il a été surnommé le roi, Michel-Henry ne pouvait ne pas les évoquer dans cette exposition. Des compositions florales illuminent par l'éclat de la lumière et de la couleur les tableaux de ce peintre qui a su rendre noble cette fleur sauvage des champs. C'est grâce à ses maitres Chapelain-Midy, Goerg et Brianchon que Michel-Henry a appris la maîtrise de cet art. Il a hérité de chacun un trait de caractère. De Goerg, il a appris la force du dessin et de Brianchon, le goût des couleurs. Et de Chapelain-Midy, il a hérité l'attirance pour l'amour et les belles choses. Quant à l'exposition du peintre impressionniste Laurent Havas, elle se compose de 20 pastels et deux toiles sur la Tunisie, intitulées : ''Palmiers à Bizerte'' ''Gammarth'', ''Raoued'' et ''Cap Negro'' où de subtiles touches de couleurs donnent des effets de lumière tout à fait surprenants. Ces œuvres se présentent comme un hymne à la beauté et à la splendeur d'une Tunisie où le peintre trouve une joie de vivre indispensable. Laurent Havas a été initié, pour sa part, pendant de nombreuses années aux divers courants de l'avant garde aux côtés de Claude Pissaro. Il renonce aux courants plastiques en vogue de nos jours pour s'engager sans compter dans l'impressionnisme. Un univers pictural dans lequel il rejoint de grands peintres tels que Monet, Pissaro, Manet et Renoir. Une exposition à voir jusqu'au 23 novembre.