"L'agression physique que j'ai subie ce matin avant le démarrage des travaux de la séance inaugurale de la Constituante n'a rien à voir avec l'exercice de la liberté d'expression", a affirmé Souad Abderrahim, membre de la Constituante et du parti du mouvement Ennahdha. Dans une déclaration à l'agence TAP, Mme Souad Abderrahim s'est dite partisane de la liberté d'expression et d'opinion et du droit à la différence, dénonçant le recours à la violence et à l'agression. Elle a affirmé qu'elle oeuvrera dès aujourd'hui avec les membres de la Constituante à défendre la dignité du citoyen tunisien et la souveraineté du peuple, jugeant inacceptable de porter atteinte à l'intégrité physique et morale des représentants du peuple. Ceux qui m'ont agressé, ce matin, "sont les ennemis de la démocratie, en ce sens que leurs slogans étaient hostiles à l'idée de la Constituante", a t-elle souligné, précisant que des femmes l'ont frappé avec des pancartes et un homme l'a tiré par les cheveux.