(...) Mais si l'on persévère dans cette cécité au niveau de la lecture des faits et si l'on se retranche derrière cet immobilisme primaire au niveau des projets de reconstruction et de changement, le sport en Tunisie risque d'être le parent pauvre de la révolution (...). C'est en ces termes que notre ami Béchir Jabbès avertit qui veut l'écouter contre une marginalisation pure et simple du sport en Tunisie “si les responsables politiques ne prennent pas conscience de l'étroite relation entre la situation sportive du pays et la situation socio-économique et politique...”. Plus en détails, Béchir Jabbès, qui récidive à l'occasion en faisant paraître son nouvel ouvrage “Sport et Révolution, c'est pour quand”, relate les pages noires du sport tunisien pour la plupart méconnues par le public sportif, dans un style qui est le sien. A lire absolument.