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Divergences entre les trois organisations syndicales
Prélèvement de quatre journées de travail sur les salaires
Publié dans Le Temps le 20 - 12 - 2011

• L'UTT met en garde contre le prélèvement d'une seule journée de travail !
• L'UGTT accepte le principe du prélèvement, mais souhaite l'étendre à toutes les catégories socio-professionnelles
• La CGTT dénonce une décision «non concertée» et appelle à un débat national sur la situation socio-économique du pays
Les trois organisations syndicales ont pris des positions discordantes sur la question du prélèvement de quatre journées de travail sur les salaires des agents des secteurs public et privé prévu par le projet de budget de l'Etat 2012.
L'Union des Travailleurs de Tunisie (UTT) a refusé catégoriquement cette disposition visant à renflouer les caisses de l'Etat, mises à mal par les multiples augmentations salariales concédées ces derniers mois aux fonctionnaires et le marasme économique consécutif à la Révolution. «Nous mettons en garde contre le prélèvement d'une seule journée de travail sur les salaires des employés qui sont déjà confrontés à l'augmentation des prix et à la baisse du pouvoir d'achat», a déclaré Ismaïl Sahbani, secrétaire général de cette organisation ouvrière créée en mai dernier.
S'exprimant au cours d'une rencontre tenue dimanche dernier avec les représentants des syndicats du secteur de la santé publique, Sahbani a précisé qu' «une telle décision doit être prise en concertation avec toutes les parties et non de manière unilatérale».
Transfuge de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), dont il a été le secrétaire général entre 1989 et 1999, Sahbani a, cependant, souligné que l'UTT est «prête à aider le pays à surmonter ses difficultés économiques sans qu'aucune partie ne lui dicte ses actions».
Débat national
De son côté, la Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) rejette une relance économique sur les dos des salariés. «Nous sommes pleinement conscients du fait que notre pays connaît une grave détérioration de ses équilibres budgétaires qui nécessite un véritable mouvement de mobilisation nationale, mais nous refusons que les salariés paient seuls les pots cassés», souligne Habib Guiza, secrétaire général de cette organisation syndicale de gauche interdite sous l'ancien régime et autorisée depuis février dernier.
M. Guiza dénonce également une décision «précipitée et non concertée» qui montre, selon lui, que les vieux réflexes hérités de l'ère Ben Ali ont encore la peau dure. « Les nouvelles autorités doivent comprendre que temps des décisions venues d'en haut est révolu et que chaque disposition touchant de près ou de loin les salariés doit désormais être le fruit d'un consensus national», indique-t-il
Partisan d'une «économie sociale de marché», Guiza appelle dans ce cadre à un large débat national sur la situation économique et sociale du pays, qui aboutirait à la mise en place d'un nouveau pacte social.
Sacrifice collectif
Centrale syndicale historique fondée en 1946, l'UGTT accepte , quant à elle, le principe du prélèvement de quatre jours de travail à titre de contribution exceptionnelle au budget de l'Etat , tout en posant quelques conditions. «De par notre attachement à placer l'intérêt de la Tunisie au dessus de toutes les considérations et à aider notre pays à surmonter les difficultés économiques conjoncturelles, nous acceptons le principe de prélèvement de quatre jours de travail, mais nous souhaitons que ce sacrifice soit collectif», précise Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l'UGTT chargé du secteur privé. Et d'ajouter: «Nous nous attachons à étendre le prélèvement de jours de travail à toutes les catégories socio-professionnelles, tout en épargnant celles à revenus limités».
L'UGTT, qui revendique près de 500 mille adhérents et dont les structures régionales et locales avaient fourni un précieux soutien aux manifestants au plus fort de la révolte populaire contre le régime de Ben Ali, plaide également pour l'examen d'autres alternatives de nature à alléger les pressions sur le budget de l'Etat à l'instar du recouvrement des crédits bancaires accordés aux hommes d'affaires classés comme étant mauvais payeurs ou l'adoption d'une politique de «tolérance zéro» à l'égard des entreprises n'ayant pas respecté leurs engagements vis-à-vis des caisses sociales.


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