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Moncef Marzouki rend visite aux réfugiés étrangers à Choucha …Et nos émigrés qui croupissent à Lampedusa? …Et ceux qui errent à travers la France et l'Europe?
Emigration clandestine
Publié dans Le Temps le 23 - 12 - 2011

• A quand la ratification de la Convention Internationale de la protection des migrants et les membres de leurs familles?
Presque 40 mille Tunisiens ont émigré clandestinement vers l'autre rive de la Méditerrané depuis le 14 janvier. Le chiffre donne froid au dos, mais il reflète en même temps la situation par laquelle passe la jeunesse tunisienne en quête d'une vie meilleure en Europe. Et si quelques uns ont réussi à débarquer à Lampedusa sains et saufs et à avoir des permis de séjours temporaires pour circuler en Europe librement, d'autres ont péri au fond de la mer. Les chiffres disponibles actuellement, et qui ne sont pas définitifs, disent que 1000 jeunes sont portés disparus, dont 140 corps ont été repêchés.
Quant au nombre de ceux qui vivent dans les centres de détention italiens- dans des conditions inhumaines- il n'est pas encore disponible, ce qui entrave le travail des associations défendant les droits de ces émigrés. Des droits qui restent, négligés par les pouvoirs publics qui se sont succédé depuis le 14 janvier. Même le président de la République, récemment élu, n'a pas l'air d'examiner sérieusement ce dossier. En fait, le défenseur des droits de l'Homme s'est rendu mercredi (21 décembre) au camp des réfugiés à Choucha avant même d'accueillir les familles des disparus qui ne cessent de clamer haut et fort leur droit à l'information quant au sort de leurs enfants.
Appels des familles
En effet, depuis des mois, les familles des disparus n'ont cessé de lancer des appels aux responsables des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur pour venir à leur aide et les assister à faire leur deuil. Mais à bon entendeur salut. La même attitude est encore adoptée par les hauts responsables : le Président de la Constituante, le Premier ministre et le Président de la République. Moncef Marzouki qui ne cesse d'ouvrir les portes du palais de Carthage aux acteurs de la société civile et à quelques citoyens ne daigne pas encore écouter directement les préoccupations des familles des disparus. En détresse, désespérées, elles ne savent plus à quel saint se vouer. Même les actions de protestation, les sit-in et les appels de secours restent sans réponse positive et/ou sérieuse. Que des promesses non tenues sous le prétexte : « tout est provisoire ». Mais il paraît que c'est le provisoire qui dure. La dernière action réalisée le 18 décembre à la capitale à l'occasion de la Journée Internationale des Migrants n'a guère amélioré la situation pour cette frange de la société. Aucune réaction favorable n'a été manifestée par le Président de la République plutôt parti rendre visite aux réfugiés africains à Choucha.
En les rencontrant, le Président de la République a-t-il eu une petite pensée pour nos compatriotes vivant dans les centres de détention à Lampedusa, dans des conditions le moins que l'on puisse dire inhumaines ? A-t-il pensé à les aider, à les faire sortir de cette situation tout en leur garantissant leurs droits préliminaires ? M. Marzouki a-t-il songé à venir en aide aux jeunes tunisiens qui vivent clandestinement en France, en Italie, en Belgique ou tout autre pays européen et qui trouvent des difficultés à subsister, à travailler ou à se faire soigner ? Compte-t-il prendre des mesures en leur faveur pour les faire sortir de cette situation dignement ? De tas de questions qui se posent et qui resteront malheureusement, sans réponse. Car tant que la Tunisie n'a pas encore ratifié la Convention Internationale de la protection des migrants et les membres de leurs familles, elle ne pourra pas revendiquer les droits des émigrés. Par ailleurs, que compte-t-il faire pour aider les jeunes rapatriés des pays européens et qui sont actuellement incarcérés en Tunisie ? Seront-ils sanctionnés selon les lois relatives à la migration, notamment celle promulguée le 3 février 2004 laquelle nécessite d'ailleurs, d'être révisée ? En tant que défenseur des droits de l'Homme, il incombe à Moncef Marzouki la responsabilité de traiter ce dossier dans les plus proches délais tout en garantissant les droits économiques et sociaux de ces émigrés ainsi que de tous les Tunisiens.
Sana FARHAT

Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux adresse une lettre au Président de la République
Après la visite effectuée au camp des réfugiés à Choucha et l'accueil de quelques associations défendant les droits de l'Homme, Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES) adresse une lettre au Président de la République dans laquelle il attire son attention sur l'importance à considérer les droits économiques et sociaux comme partie intégrante des droits de l'Homme en général. Le forum lance également, un appel au Président pour qu'il demande des renseignements sur la situation des milliers des jeunes tunisiens vivant dans les centres de détention à Lampedusa.
S.F
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Revendications sociales
Aujourd'hui, grève partielle des agents de la santé publique
Détérioration des prestations sanitaires et conditions de travail difficiles
La Fédération générale de la Santé relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a confirmé son appel à l'observation d'un arrêt de travail partiel de deux heures dans tous les hôpitaux publics du pays, ce vendredi 23 décembre de 7 heures à 9 heures. Cette décision avait été prise par la Commission administrative de la Fédération depuis le 13 décembre.
A la veille de ce débrayage, le siège de l'UGTT à Tunis a abrité, hier, un point de presse au cours duquel Kacem Afia, secrétaire général de la Fédération générale de la Santé, a expliqué les motifs ayant déterminé l'organisation de ce mouvement de protestation sous le titre : "Nous leur avons accordé le délai nécessaire, mais nous ne renonçons pas à nos spécificités'', c'est-à-dire les spécificités inhérentes au travail des agents de la santé.
Selon les déclarations de Afia et ses collègues dans la Commission administrative de la Fédération générale de la Santé, cette grève partielle vise à attirer l'attention des responsables du nouveau gouvernement sur la détérioration que connaissent les prestations sanitaires dans les différentes établissements sanitaires et hospitaliers relevant de la santé publique, en raison des mauvaises conditions de travail qui marquent ces établissements à tous les niveaux.
Le but de ce mouvement est d'éclairer les nouveaux responsables gouvernementaux en ce qui concerne la nécessité d'agir au plus pressé en vue d'améliorer les conditions du travail dans les hôpitaux publics. Mais, cette action de promotion du secteur de la santé publique exige, en premier lieu, l'amélioration de la situation professionnelle et matérielle des agents de la santé , a dit Mr Afia, car la promotion de la situation des agents de la santé publique fait partie intégrante de la promotion du système de la santé publique en général. D'ailleurs, cette grève partielle des agents de la santé publique intervient après la grève d'une journée observée par les médecins de la santé publique, jeudi dernier 15 décembre.
Mr Kacem Afia a signalé le caractère symbolique de la grève des agents de la santé publique, au point de vue de sa durée et de sa date. Le mouvement est organisé, durant deux heures seulement, tôt le matin, alors que la Tunisie s'achemine vers la stabilité et la légitimité. Les médecins et les agents de la santé publique avaient tenu à suspendre toute action de revendication et de protestation depuis le déclenchement de la Révolution, en attendant que la situation du pays se stabilise.
Il a ajouté que les agents de la santé publique n'assument pas la responsabilité relative à la détérioration de la qualité des prestations sanitaires dans les hôpitaux publics, mais la cause principale en a été la politique appliquée dans ce domaine depuis 1986, dans le cadre du Programme d'ajustement structurel qui a transformé les prestations sanitaires en marchandise et en produit économique alors que les prestations et les soins sanitaires sont un droit social et un service public.
Les agents de la santé publique réclament la révision de cette politique et la réhabilitation des prestations sanitaires dans les hôpitaux publics, en tant que droit social et service public.
Le syndicat général des agents de la santé publique réclame, également, l'amélioration de la situation professionnelle et matérielle des agents de la santé publique dont le nombre avoisine 55 mille agents répartis entre plusieurs catégories.
L'une des principales revendications est la reconnaissance de la spécificité du travail des agents de la santé publique, à travers la révision de tous les textes de lois régissant la profession, dans ce sens, à l'instar de l'institution de l'indemnité des soins sanitaires, un nouveau régime de rétribution du travail de nuit, une indemnité des services lourds, la reconnaissance du caractère pénible de la profession, et le départ à la retraite à 55 ans, parallèlement à l'amélioration du régime d'avancement et la prise en charge par l'administration des frais de cotisation des agents à la CNA0M (assurance maladie). Les agents de la santé publique sont couverts, jusqu'à présent, par le statut général de la fonction publique, alors que leur travail possède ses spécificités et ses exigences propres, selon leur syndicat.
Mr Kacem Afia a indiqué que certains ouvriers de la santé publique sont titulaires de la licence et d'autres diplômes supérieurs, alors qu'ils reçoivent un salaire inférieur au SMIG. Aussi, le syndicat réclame l'ouverture des horizons professionnels et scientifiques devant les agents de la santé publique.
Le secrétaire général de la Fédération de la Santé a affirmé la disposition du syndicat à engager des négociations sérieuses et responsables à propos de toutes ces revendications et ces demandes.
Salah Ben HAMADI
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Chronique judiciaire Enquête de Larbi DEROUICHE
Grave affaire de mœurs à Rafraf
Le club «zéro de conduite» embobinait les adolescents!
• Le big-boss et sept adhérents à son cercle, sous les ver rous
• Une importante saisie de stupéfiants opérée au temple de l'inconduite
Voilà une triste affaire qui donne la chair de poule et des pincements au cœur. Elle n'a pas été sans donner des frissons aux habitants de la cité (surtout aux parents) aujourd'hui réconfortés par cet heureux coup de filet !
Des adolescents, des deux sexes, traînés et emportés par le tourbillon irrésistible de la débauche et la dépravation, des mois durant, cela nous amène à nous poser la grande question : « Où sont donc les parents ?. Faudrait-il compter sur la police pour savoir ce que mijotent nombre d'enfants, derrière le dos de leurs parents ? Bien sûr que non ! Mille fois non !
Comme les cœurs !
De grâce, chers parents : « De la prévention !
Du marquage individuel assidûment, pour préserver votre chère progéniture contre les dérapages et lui éviter les ténèbres de la prison.
Imaginez la détresse de ces parents qui sont les derniers à savoir, que leurs enfants avaient longtemps adhéré au cercle privé de la drogue, la dive-bouteille et la.. prostitution ! Ils ont beau aujourd'hui sangloter, hurler, s'arracher les cheveux et se « cogner « la tête contre les murs « insensibles » et muets du commissariat. Mais, c'est trop tard ! « Vous avez raté le train, leur dirait-on comme disait le dictateur yéménite qui avait lui aussi, tout comme eux, rater le train de la prévention, celui de la démocratisation, cette fois-ci…
Ce commentaire fait, passons sans plus tarder aux faits.
Pauvre fiston…
Le cynique héros de la triste odyssée est un quinquagénaire, originaire de la localité de Rafraf, travailleur à l'étranger (dans le secteur de l'hôtellerie), mis à la retraite pour invalidité et menant la vie de château, entre le village du « Pilaou » et la ville des lumières, Hamadi, c'est de lui qu'il s'agit, maigre comme un clou, ayant perdu presque toutes ses dents par l'abus de l'alcool et des stupéfiants, est en instance de divorce depuis un an. Car, il n'a jamais pu s'accommoder d'une vie conjugale normale et équilibrée.
Il envoie l'encombrante femme et les deux fillettes chez ses beaux parents et garde auprès de lui « par nécessité de service » son unique fiston, âgé de 16 ans.
Oui, sachez que l'adolescent est appelé à jouer un rôle très important auprès du vil père et dans l'extension du cercle de la dépravation. C'est au fiston que revient la charge d'écoulement du poison (cachets de « sobitex », « artal », tranxène, etc) et de gonfler les rangs du club des pauvres adolescents par ses contacts discrets, toujours concluants.
Une logistique … appropriée…
Le maître du club « zéro de conduite » devait élire pour siège une somptueuse villa, à la périphérie de Rafraf-village, loin des regards indiscrets et loin de tout mouvement, pour être libre de ses mouvements. La villa est de quatre pièces-salon, richement meublée et dotée de toutes les commodités et ingrédients de l'inconduite et l'immoralité : des liqueurs à gogo, des stupéfiants à gogo et des écrans partout pour les films porno…
Le bonhomme « recrutait » les membres du club de libertinage parmi les belles filles qu'il rencontrait sur son passage : de Somrane, Borj Cédria, Zahrouni, etc… de partout où il lui était possible de les attirer dans ses filets. Promettant aux adolescents des deux sexes, du pognon à gogo, du plaisir à gogo et la vie de châteaux.
Fini ! La kermesse … Tout le monde à la caisse !
C'est à la police de Rafraf que revient le mérite du démantèlement de ce réseau. Ayant eu vent, depuis un certain temps, du manège suspect d'un certain nombre d'adolescents, ils ont tôt fait de mener de vastes investigations et recherches. Et après de vaines tentatives, les policiers réussirent à tendre un piège dans lequel le big-boss a été aussitôt pris. Et l'on a pas alors mis beaucoup de temps, pour intercepter un à un les faux-jetons.
Les adolescents arrêtés sont au nombre de six. Et la parité est, cette fois-ci, respectée entre masculins et féminins, dans ces faits singuliers. Et l'on apprend au dernier moment que le juge d'instruction concerné vient de signer (hier) un, mandat d'arrêt contre le fameux fiston, ayant à peine 16 printemps !
Une bonne prise
Une minutieuse perquisition, opérée dans le fameux temple de l'inconduite et de la dépravation, a permis aux enquêteurs de mettre la main sur un révolver, un instrument d'injection de gaz paralysant les mouvements, une importante quantité de stupéfiants sous forme de cachets (sobitex), artal, tranxène, etc…) de liqueurs, de diverses marques, une grosse somme d'argent en dinars et en devises, s'élevant en tout à plus de neuf millions de nos millimes ainsi que plusieurs CD de films pornographiques.
En ce qui concerne l'arme à feu que détenait l'intéressé sans autorisation, Hamadi a indiqué que c'était pour lui et pour sa bande une nécessité, en raison du climat d'insécurité qui a longtemps régné après le quatorze janvier.
Sur ce, les enquêteurs du poste de police de Rafraf doivent aujourd'hui présenter « boss » et big-boss, au parquet de Bizerte (bien entendu en état d'arrestation) où l'instruction judiciaire doit bientôt démarrer. Affair(e à suivre.


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