• Risque d'une année blanche Contrairement aux autres étudiants, les inscrits à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba n'ont pas pu reprendre leurs cours après des longues vacances qui ont l'air de perdurer. Cette décision a été prise hier, par le Conseil Scientifique qui a jugé que les conditions ne sont pas toujours idoines pour pouvoir assurer les cours normalement. Les promesses faites par le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique samedi dernier lors de la réunion avec des membres du Conseil Scientifique n'ont pas été concluantes. « En fait les sit-inneurs sont toujours là, dans le hall de l'administration en présence des intrus », annonce le Professeur Hussein Boujarra, secrétaire général de la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (FGESRS). D'ailleurs, « nous n'avons enregistré aucune évolution dans cette situation. Les sit-inneurs sont toujours intransigeants », ajoute le secrétaire général. Il précise par ailleurs que « tous les enseignants ont manifesté une grande volonté à se présenter à la faculté le lundi ». « Toutefois, cela ne voulait pas dire que les cours reprennent, car une telle décision reste des prérogatives du Conseil scientifique », explique le Professeur Boujarra. Une telle décision ne peut certes, que déranger la quasi-totalité des étudiants pris en otage par une minorité qui fait toujours la loi dans cet établissement. Même le ministère de tutelle n'arrive pas à trancher définitivement ce problème aux conséquences lourdes sur des milliers d'étudiants qui risquent de refaire l'année. Sana FARHAT