Des journalistes boycottent le procès des martyrs et des blessés de la Révolution Plusieurs journalistes des différents médias nationaux ont décidé de boycotter la 4ème séance du procès des martyrs et des blessés de la révolution du district du Grand Tunis et des gouvernorats de Zaghouan, de Bizerte, de Nabeul, de Sousse et de Monastir, en se retirant du tribunal militaire de première instance de Tunis en signe de protestation contre le mauvais traitement réservé, lundi, à leurs collègues parmi les journalistes durant leur couverture du procès de la chaîne "Nessma TV". Les journalistes se sont ensuite dirigés vers le tribunal de première instance de Tunis afin de soutenir leur collègue de la radio "Mosaïques FM", Chaker Besbes, arrêté, lundi, pour avoir filmé le procès du directeur général de la chaîne "Nessma TV" sans autorisation judiciaire préalable.
Le SNJT dénonce les agressions répétées à l'encontre de journalistes Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé les agressions répétées à l'encontre de journalistes dont la dernière, survenue, hier lundi devant le palais de justice à Tunis, par des individus présumés du courant salafiste et ciblant Zied Krichène, du journal "Le Maghreb". Dans un communiqué publié hier, Le SNJT a, d'autre part, réprouvé l'interdiction faite aux journalistes d'assurer "en toute liberté" la couverture des procès, à l'instar de celui de la chaîne " Nessma " et la traduction devant la justice de Chaker Besbes, journaliste à la radio "Mosaïque fm ", pour avoir utilisé son appareil photo à l'intérieur de la salle d'audience du tribunal. Le SNJT a exprimé son soutien aux journalistes chargés de couvrir les procès dans les tribunaux et son engagement contre "toutes formes de pressions exercées sur les journalistes dans leurs missions".
Le syndicat des magistrats dénonce toute forme d'agression contre les magistrats, les avocats et les journalistes A la suite des événements survenus, lundi, devant le palais de justice de Tunis, le bureau du syndicat des magistrats tunisiens a réitéré son appel à la création d'une structure sécuritaire spéciale pour les tribunaux qui sera "mis à la disposition et sous la direction du ministère public". Le syndicat reprouve, d'autre part, dans un communiqué, publié hier, toute agression contre l'intégrité physique ou morale des magistrats ou leur prestige, ainsi que contre l'intégrité et la sécurité des tribunaux. Il considère que toute atteinte au prestige de la magistrature ou à l'intégrité des tribunaux "entre dans le cadre des tentatives de pression sur la justice et de l'orientation de certaines affaires en cours de jugement". Il réaffirme, à ce propos, l'attachement de la magistrature à la primauté de la loi. Le bureau du syndicat dénonce, en outre, toute forme d'agression contre les avocats lors de l'accomplissement de leur mission, ainsi que contre les journalistes. Il considère que ces pratiques constituent une atteinte à la liberté d'expression et d'opinion, tout en condamnant tout appel ou incitation à la violence. Par ailleurs, le syndicat fait part, de sa détermination à défendre l'indépendance de la justice, le prestige des magistrats et l'intégrité des tribunaux, avec toutes leurs composantes, à protéger les droits et les libertés et à exercer toute forme de militantisme "pour faire face à toutes les tentatives cherchant à leur porter atteinte".
Saisie d'importantes quantités de "Droô" (sorgho) impropre à la consommation D'importantes quantités de "Droô" (sorgho) impropre à la consommation ont été, récemment, saisies dans le gouvernorat de l'Ariana. Des échantillons de ce produit, prélevés par la Direction régionale du commerce, ont révélé la présence d'une proportion importante d'aflatoxine (2,6 mg/kg), alors que celle-ci ne doit pas dépasser 0,1 mg/kg. Il s'agit d'une toxine produite par un champignon microscopique qui se forme sur des graines conservées en milieu chaud et humide. Par ailleurs, les services régionaux au commerce ont entamé, hier, une campagne de contrôle du ''Zgougou'' (pignon de pin d'Alep), en vente sur le marché. Des échantillons seront analysés pour vérifier la salubrité du produit, en collaboration avec les services régionaux de la santé.
Les chauffeurs libyens empêchés de rentrer, protestent à la frontière Les chauffeurs de camions libyens empêchés, de rentrer, ont bloqué hier la route au niveau de la zone de Guitoun à Ras Jedir, en signe de protestation. Les services sécuritaires et douanières tunisiens ont interdit lundi à 35 camions libyens chargés de dérivés de phosphate, le passage vers la Libye. Les chauffeurs de ces véhicules n'ayant pas fait de déclaration en douane. Ce mouvement a encombré le trafic sur cette zone. Les services administratifs et sécuritaires de Ras Jedir sont intervenus pour interrompre l'entrée sur le territoire tunisien, le temps de dégager la route conduisant à Ben Guerdane.