La réunion périodique du Comité Directeur de mardi a été décalée à jeudi dans l'après-midi. Aux habituels membres, sont venus s'adjoindre les membres de la commission technique et l'entraîneur des séniors. Tandis que le vice-président en charge du foot, Chokri Laâmiri et le nouveau manager général l'allemand Bernd Krauss ont brillé par leur absence. Le premier n'a pas jugé bon d'assister à cette réunion car en désaccord avec ce qui allait être décidé en conclave. Le deuxième (Krauss) a débarqué à l'aéroport de TunisCarthage vers 16 heures, selon le président du club. Nous avons failli oublier l'ordre du jour de cette réunion. En fait, Hemayed a convoqué tout ce beau monde pour tirer au clair une situation paraissant ténébreuse. Car, tout un chacun ne sait pas ou sait tout court que l'entraîneur a été limogé puisque Laâmiri l'a annoncé depuis Dubaï tout en affirmant que Krauss entamera les fonctions d'entraîneur dès le 27 de ce mois (hier). Au début, Hemayed explique cette décision par le fait que “Krauss tient à prendre en main l'équipe tout de suite”. Ceci veut dire aussi que la décision du limogeage de B. Sassi a été prise d'un commun accord entre le président du club et son plus proche collaborateur, Laâmiri.
Un revirement surprenant
La position de Hemayed est revue avant même que la réunion soit tenue. Il décide de maintenir au poste l'entraîneur Khaled B. Sassi et de confier la tâche de manager général à l'allemand Bernd Krauss. Retour à la case départ. Dans les rangs des supporteurs on s'interroge si tout ce qui s'est déroulé est d'une utilité à l'équipe et à ceux qui en assurent la gestion. La question n'est pas de trop puisqu'on a relevé une ambiance délétère faite aussi d'un climat de suspicion asphyxiant. Sans compter aussi une gêne déstabilisatrice à tout le staff au moment où l'équipe disputait le tournoi de Dubaï matchworld Cup 2012.
Laâmiri démissionne
Aussitôt la réunion, à laquelle il n'a pas assisté, est terminée, le vice président Chokri Laâmiri envoie une télécopie à la direction du club par laquelle il annonce sa démission. Elle sera confirmée, nous dit-on, par un envoi recommandé. Laâmiri exprime ainsi son désaccord avec “la ligne de conduite sinueuse qu'emprunte le président du club pour gérer les affaires d'un grand club qu'est l'Etoile”. Voilà presque tout de cet embrouillamini qui caractérise depuis quelque temps la gestion du club. Maintenant, Hemayed devra espérer qu'aucun des deux membres élus qui restent encore en place ne décide de partir car, après la démission de Radhi B.Ali, le vice-président élu et celle tout récente de Chokri Laâmiri, une autre démission d'un membre élu provoquera incontournablement la tenue d'une AG élective. Ce sont là les dispositions prévues dans les nouveaux statuts du club.