Un million de dollars américains. C'est ce que les partenaires de cette initiative voulaient mobiliser pour le financement de 50 à 70 projets. Actuellement ce sont uniquement 750 000 dollars qui ont été mobilisés. D'autres partenaires financiers pourront également rejoindre l'initiative une fois lancée pour atteindre l'objectif d'un millions de dollars. Baptisée Souk At-tanmia, « le marché de développement », cette initiative regroupe à ce jour des partenaires financiers entre autres les donateurs de ce programme à l'instar de BAD, DFID (Coopération Britannique), ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, TUNISIANA et TOTAL. D'autres partenaires en co-financement sont impliqués dans cette initiative via l'octroi des prêts. On parle de BFPME (Banque de financement des petites et moyennes entreprises), BTS (Banque tunisienne de solidarité). Le réseau « Dar El Mouaten », réseau citoyen qui représente la société civile à travers plusieurs associations actives réparties sur toutes les régions de la Tunisie, serait chargé de l'aspect information. L'Ounudi, le British Council, MSB (Mediterranean School of Business), le Réseau Entreprendre sont sélectionnés comme étant des partenaires de mentorat. Deux types de critères Des experts et des spécialistes seraient chargés de la sélection des projets en deux phases et selon deux types de critères. En premier lieu, les organisateurs de Souk At-tanmia parlent des critères fondamentaux. Ces critères devront obligatoirement être remplis par tout projet pour être retenu en présélection. On parle de la viabilité financière, la faisabilité et la création d'emplois et/ou de revenus. D'autres critères supplémentaires sont aussi exigés. Ces critères touchent plusieurs aspects à l'instar de l'innovation, la situation des bénéficiaires (populations vulnérables, femme, enfants, jeunes, handicapés) la reproductibilité et distribution équitable sur le territoire tunisien. S'agissant des modalités de financement, les organisateurs de cette initiative, fixent certaines règles. Le montant des dons devraient ainsi varier entre 10.000 et 30.000 dinars tunisiens (entre 6 660 et 20 000 dollars). Un don pourra servir soit à financer entièrement un projet, soit comme apport pour la mobilisation d'un crédit auprès d'une institution financière. La phase d'encadrement et de suivi de ces projets seraient assurée par l'Onudi. Les candidats vont bénéficier d'une assistance pour le remplissage des formulaires de participation, assurée par des organisations de la société civile. Ils vont aussi profiter du suivi de la mise en œuvre des projets, qui engage à la fois les partenaires financiers et les institutions académiques comme la MSB. Chaque projet se verra désigner un mentor, encadré par l'ONUDI. Des séminaires et des ateliers pour le renforcement des capacités des lauréats en « Business Entrepreneurship », seraient assurés par le British Council. Le MSB et d'autres institutions prendraient en charge le suivi de la mise en œuvre des projets. Chaque projet se verra désigner un mentor, encadré par l'ONUDI. La société Talan, va à son tour développer une plateforme web de géolocalisation des projets pour assurer la transparence, le suivi et le partage d'expérience entre les différents projets retenus.