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Beaucoup de verve et d'humour
Ouverture de la 6è édition du Festival du rire - « Carthage en folie »
Publié dans Le Temps le 07 - 02 - 2012

L'ouverture de la 6è édition du festival du rire 2012 a eu lieu samedi 04 février au Théâtre Municipal de Tunis avec la présentation en première d'une pièce intitulée « Carthage en folie »
La pièce brosse un portrait assez réussi du président déchu et de son épouse. Le temps : quelques jours avant la Révolution.
Le cadre : le palais présidentiel. Dès les premières minutes de cette comédie, on retrouve avec bonheur l'humour incisif de Taoufik Bahri, paru le premier sur la scène, jouant le rôle du conseiller du président, personnage flatteur et lèche-bottes, toujours prêt à se courber devant les ordres de son maître. Il est suivi sur scène par l'acteur Ali Khémiri – en réalité peu habitué aux rôles comiques – jouant le Directeur de la sécurité du président. Les deux fomentent un plan : remplacer par son sosie le vrai président qui doit quitter le pays pendant trois jours dans la discrétion totale. Entre temps, les services de sécurité ont repéré un balayeur qui ressemble au président comme deux gouttes d'eau. C'est alors que vint l'idée au conseiller du président et au directeur de la sécurité présidentielle de garder ce sosie au palais pour assurer l'intérim pendant l'absence du président. Ce fut Hédi Oueld Baballah qui interpréta les deux rôles : le président et son sosie, deux rôles qu'il a joués merveilleusement ! Quant au rôle de l'épouse du président, il a été assuré par la jeune comédienne Ons Tebourbi, qui se produisait pour la première fois sur les planches.
Une pièce pleine d'intrigues, de rebondissements et surtout de quiproquos mettant en dérision la vie de la famille présidentielle et de son entourage, comme pour dire aux Tunisiens : voilà par qui vous étiez gouvernés : un président arrogant, superstitieux et tiraillé entre l'influence d'une épouse ignorante possessive et très cupide et les combines et les convoitises insatiables de ses gendres. Des scènes comiques, voire satiriques, dénoncent la vie luxueuse, extravagante et exubérante des gouvernants au palais de Carthage et celle des gouvernés, évoqués dans le récit du balayeur, qui sont des traine-misères. Même les scènes de ménage, provoqués par des malentendus entre le président et son épouse, souvent sur des choses futiles, sont évoquées dans cette pièce pour montrer à quel point les relations qui unissent le couple présidentiel sont fausses et intéressées, si bien qu'elles s'enveniment et se détériorent au fil des années…
L'histoire, sous ses airs de comédie, est assez touchante, mais les faits sont déjà connus de tout le public, tant ils ont été relatés depuis la fuite de l'ancien président et tous les secrets du président déchu et de son épouse ont été dévoilés ! Cependant, le jeu des comédiens est à saluer, ils ont réussi à incarner les personnages en question avec beaucoup de verve et d'humour. Une pièce à voir. Le rire est garanti.


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