* Le dimanche soir, après une « journée d'évasion » attendre et prendre le métro pour rentrer chez soi est un vrai calvaire. Il est dimanche. I'horloge indique 21 heures et quart. La station du métro à la place de Barcelone bat son plein. Des estivants bronzés, chargés de glacières, de parasols, de tapis et d'accessoires de natation attendent avec impatience ce moyen de transport qui met plus d'une vingtaine de minutes pour arriver. Le nombre des voyageurs augmente au fil du temps étant donné que c'est l'heure d'arrivée de plusieurs trains déversant de l'intérieur du pays un nombre supplémentaire d'usagers. Il est clair que l'horaire d'été établi par la Transtu ne prend pas en considération cette particularité, essentiellement le dimanche. La diminution des rotations des métros en ce jour de repos en témoigne. Car il faut attendre une trentaine de minutes pour pouvoir rentrer à la maison dans des conditions de voyage défavorables. Il est recommandé de sacrifier la balade à la banlieue et de ne pas tarder le soir car les métros ne sont disponibles que toutes les heures.
« Vous n'êtes pas à Vienne », c'est par ces mots que l'agent de la Transtu a répondu à une voyageuse qui s'interrogeait sur l'heure d'arrivée du métro et qui a mis à l'instar des autres plus de vingt minutes à attendre ce moyen de transport. Bien qu'il soit dimanche soir, la station de la place Barcelone est archicomble. Des usagers seuls ou accompagnés de leurs enfants, débordés de bagages sont entassés sur les deux quais. Plus de trente minutes se sont déjà écoulées et aucun métro à différentes destinations n'est arrivé pour décongestionner la station. La chaleur suffocante rend la tâche plus pénible aux parents qui tiennent leurs progénitures dans les bras ainsi que pour les plus âgés. Les bancs, d'une dimension limitée, ont accueilli le plus grand nombre d'usagers essentiellement ceux qui n'arrivent pas à se mettre debout. Les estivants ayant passé une journée à la mer viennent de rentrer. Des groupes d'adolescents bronzés, habillés en tenues légères sont décontractés. Ils passent le temps à rigoler et à jouer au ballon. Mais il semble qu'ils n'aient pas encore assez d'énergie car ils posent le parasol par terre qui devient une surcharge. Les voyageurs qui viennent de descendre du train ont de la peine à arrêter un taxi. Ce moyen se raréfie au centre ville étant donné que les chauffeurs optent pour les banlieues. Les usagers n'ont ainsi un d'autres choix que d'attendre le métro qui tarde à arriver. Sa fréquence se réduit la nuit pour se situer autour des 20 minutes. Mais des circonstances se cumulent pour rendre la tâche plus pénible aux usagers.
Programme d'été Chaque été, la Transtu révise son programme de transport aussi bien sur les grandes lignes, les bus que la voie ferrée. La société assure des voyages toutes les 6 à 8 minutes lors des heures de pointe et toutes les 10 minutes pendant les heures creuses. Les lignes 1, 2, 4 et 5 sont consolidées entre huit et dix heures pour se réduire de cinq minutes en comparaison par rapport à l'horaire hivernal. La société déploie des efforts pour satisfaire les clients tout au long de l'année. Mais des lacunes sont encore enregistrées. L'encombrement des stations, le retard, et le surcharge, etc. Un million et demi de personnes utilisent les moyens de transport en commun de la Transtu dont 460 mille voyageurs sur la voie ferrée, d'où l'importance de redoubler d'efforts pour améliorer les prestations assurées à ces clients. La société doit également investir lourd dans le domaine pour fidéliser ses clients et attirer ceux qui n'utilisent pas ce moyen de transport afin d'alléger le problème de circulation et de stationnement à la capitale. Le nouveau matériel roulant qui vient d'être acheté par la société doit être exploité dans les plus proches délais pour réduire les problèmes du secteur et satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante.