• Constitués en groupe cagoulés armés, ils s'abritaient dans les mosquées après chaque attaque • Deux postes de police incendiés Des affrontements ont eu lieu entre de groupe cagoulés et les forces de l'ordre dans la ville de Jendouba où il semblerait qu'une malédiction lui était tombée dessus. Heurts et arrestations Le groupe d'énergumènes seraient des salafistes qui ont attaqué les postes de police et se seraient abrite dans la mosquée Bilel Ben Rabah. Sur les 13 suspectés d'actes de violence, huit ont été arrêtés dans la nuit du mercredi 22 février. Pour fuir les policiers, ces groupes ont squatté ladite mosquée. Sur place, ils ont été rejoints par 150 personnes appartenant à la communauté salafiste. Les forces de l'ordre qui ont encerclé les lieux, ont tenté de les persuader les quidams de quitter la mosquée et de se rendre. Le procureur de la République s'était déplacé et a essayé de convaincre, à l'amiable, les personnes recherchés de se rendre, peine perdue. Pour toute réponse, les suspects, encouragés par les renforts jeunes à leur aide ont attaqué les agents de l'ordre à coup de pierres et de bouteilles inflammables. Ces derniers, et pour maitriser la situation, ont utilisé massivement des bombes lacrymogènes, chose qui a obligé les recherchés de sortir. Résultats des courses, huit arrestations, une voiture appartenant aux forces de l'ordre brûlée, un poste de police (celui de la cité Zahoua) saccagé et incendié. Les actes de vandalisme se sont étalés de la nuit du mercredi à la journée du jeudi, hier. Cette fois-ci, les cibles étaient le poste de police du centre ville de Jendouba et le siège du parti CPR. De son côté, dans un communiqué publié hier, le ministère de l'Intérieur a nié toute accusation quant à la rumeur d'une intervention policière musclée au sein de la mosquée.
15 mille dinars de dégâts au siège du CPR Hier encore, à 13h, le cycle infernal de la démence avait même touché le local du Congrès pour la République. Le membre du bureau du parti, Amor Chetoui, accuse un groupe de barbus qui aurait saccagé les lieux, le réduisant en cendres. Les énergumènes ont même empêché la protection civile d'éteindre l'incendie criminel. Un autre incendie suspect a touché le local de l'UGTT de la ville de Menzel Bouzelfa , gouvernorat de Nabeul. Pour l'instant, le Secrétaire général de l'Union régionale de travail de Nabeul reste réservé quant à l'appartenance des auteurs du crime.