Tunis-Le-Temps - C'était à la région de Sidi Hassine à Nabeul, qu'eut lieu ce drame, suscitant la consternation mais également la colère et l'indignation des habitants de la cité où les faits s'étaient déroulés. Ce fut tout une famille qui fut sauvagement et violemment agressée. La mère attendait comme à l'accoutumée, le retour de travail, de son fils Maher, après une journée de labeur. Elle était occupée à préparer le dîner, son seul souci étant de se réunir à table pour le dîner familial, pour proposer les bons plats variés en fonction des goûts de chacun de ses enfants ainsi que de son époux. Elle prenait du plaisir à satisfaire les désirs de sa fille, encore élève ainsi que de son époux qui lui aussi travaillait et n'avait également d'autres soucis que de subvenir aux besoins de cette famille unie et solidaire dont il était le chef et le protecteur. Maher venait à peine de franchir le seuil de la porte, qu'une bande de jeunes envahit les lieux, brandissant couteaux et coutelas, et sans crier gare l'un d'eux asséna un violent coup au flanc de Maher. Pris au dépourvu, et affaissé par terre, il n'eut à peine le temps de réaliser ce qu'il lui arriva, qu'un autre membre parmi les assaillants, lui trancha la gorge, avant de prendre la fuite avec ses acolytes et le laisser baigner dans son sang. La sœur, qui faillit en voulant défendre son frère, subir le même sort, poussa des cris de détresse ainsi que la pauvre mère qui abandonna la cuisine pour venir constater avec ahurissement ce qui advint à son pauvre fils. Les voisins alertés par ces cris accoururent pour appeler les secours, ce qui permit de transporter la victime à l'hôpital de la région, où elle put être sauvée par miracle, échappant à une mort certaine. Quant à Ibticem, la sœur de la victime, elle resta également en observation au même hôpital pendant une semaine, après avoir eu des contusions dans la mêlée, ayant voulu résister et s'interposer pour essayer de défendre son frère. Le père déclarait dans sa déposition à la police, qu'en rentrant à la maison, il fut terrassé de voir son fils égorgé, baignant dans une mare de sang. Figé pendant un laps de temps, il fit l'effort d'accompagner son fils à l'hôpital. Celui-ci resta au bloc opératoire durant deux semaines, perdant totalement conscience et ne pouvant communiquer avec personne. Ce fut ajouta-t-il un cauchemar pour toute une famille. Pourquoi un tel acharnement, de la part de cette bande à l'égard de Maher ? Une enquête est en cours afin de connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire aussi fâcheuse que mystérieuse, surtout après l'arrestation de quelques-uns parmi les forcenés qui prirent part à semer la terreur et déstabiliser une famille tranquille et sans problèmes particuliers.