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Tunis n'est pas très propre
Ville
Publié dans Le Temps le 22 - 07 - 2007

Il n'est pas normal de polluer, pourtant nous le faisons tous en jetant les déchets ménagers ou de démolition de manière anarchique dans l'environnement.
La propreté est une affaire de citoyenneté, impliquant les collectivités locales et les autorités de tutelle... Les efforts déployés par les localités sont encore inefficaces. Les villes, les rues et les quartiers, même ceux qui sont classés chic, sont toujours parsemés de tas d'ordures et des conteneurs débordant de déchets. Les services de collecte et de transport ainsi que le personnel mobilisé pour cette activité ne réussissent pas jusqu'à présent à relooker la ville. Les moyens logistiques sont très limités, le personnel peu productif et les parcs municipaux surexploités. En fait, plus de 70% de la collecte sont effectués par des tracteurs agricoles, qui sont également source de nuisance sonore.


Conteneurs mal entretenus et débordant de déchets,

* Le matériel roulant utilisé pour la collecte des déchets est vétuste. Plus de 70% de la collecte est effectuée par des tracteurs agricoles.


25 à 30 % du budget des collectivités locales sont alloués à la collecte des déchets et la propreté de la ville. Cependant, le problème persiste de manière accrue. De tas de déchets, des sachets d'ordure sont jetés de manière anarchique dans les principales rues des villes ainsi que les quartiers populaires et même huppés. Les Conteneurs sont dans un état lamentable. Ils sont, en effet, mal entretenus, des roues bloquées et même manquantes. La tôle déformée, abîmée ou sale. Les conteneurs sont rarement vides durant la journée pour ne pas dire qu'ils sont débordés. Ils deviennent ainsi une aubaine pour les chats de gouttières et les chiens errants. Supposés servir les citoyens, ces outils deviennent source de nuisance et de pollution. Car ils sont placés dans des endroits inappropriés. Les responsables ne déploient aucun effort pour entretenir ces outils et assurer l'entretien périodique du matériel roulant.
Par ailleurs, la collecte des déchets dans plusieurs villes est jugée mal organisée à l'exception de quelques localités. Sans oublier le personnel assurant cette activité qui ne dispose pas de formation dans le domaine et qui est peu productif. Le matériel roulant est, de son côté, obsolète est inadapté. Les tracteurs agricoles sont utilisés. Pour ce qui est des horaires de ramassage ils ne sont pas, en leur majorité, fixes. Les quelques expériences pilotes réalisées il y a des années dans différents quartiers et autres rues de la capitale sont également, sans impact. En témoigne celle qui est conduite à la rue de Marseille depuis quatre ans. L'objectif arrêté est de la rendre propre et ce, à travers la collecte régulière des conteneurs. Les habitants de la rue de Marseille ainsi que les restaurateurs ont été appelés à s'engager sur des horaires fixes pour faire sortir les poubelles afin de réduire les fréquences de collecte. Mais sans résultat. Les sachets d'ordure sont jetés dans différents points de la rue tout au long de la journée. Les trottoirs et la chaussée sont salis de graisse. La rue n'a plus son image qui a été tracée il y a quatre ans par les responsables.

La responsabilité du citoyen
Incontestablement, le citoyen est responsable de la propreté de l'environnement. Toutefois, il n'accorde pas d'attention à la question, car il ne respecte pas les horaires de ramassage des déchets. Il se permet en fait, de déposer de manière anarchique les sachets d'ordures et même de les jeter des étages des immeubles à une heure tardive le soir. Les campagnes de sensibilisation réalisées dans ce cadre n'ont pas abouti à des résultats fructueux. Elaborer un programme de communication avec le citoyen et l'impliquer davantage dans ce processus en l'écoutant est ainsi important.
Les municipalités doivent également investir davantage pour disposer d'outils et d'équipements nécessaires pour l'entretien. L'amélioration des conditions de travail des agents est d'une importance majeure. Ils travaillent dans des conditions difficiles pour ne pas dire défavorables. Ils exercent sans gants, vêtements et chaussures appropriées. Le matériel qu'ils utilisent est mal adapté au ramassage des déchets en vrac. Les agents manipulent des charges très lourdes.
Les municipalités doivent ainsi arrêter un plan de travail pour rendre les villes plus propres d'autant plus que des décharges contrôlées dans plusieurs gouvernorats sont opérationnelles depuis quelques mois.


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