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Hizb Ettahrir n'a pas encore reçu son visa légal
Vie des partis et des organisations
Publié dans Le Temps le 29 - 05 - 2012

Le parti islamiste radical Hizb Ettahrir n'a pas encore reçu son visa légal, apprend-on auprès de son porte-parole, Ridha Belhaj. «Je démens formellement les informations qui ont circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux et selon lesquelles Hizb Ettahrir a obtenu son visa légal», a-t-il affirmé hier.
M. Belhaj a, toutefois, affirmé que les fondateurs du parti, qui prône l'application de la Chariâa et l'instauration d'un calfat islamique, ont présenté une nouvelle demande de visa le 14 mai. «Nous n'avons pas encore eu de réponse à cette nouvelle demande», a-t-il fait savoir.
Ce parti auquel le gouvernement Béji Caïd Essebsi avait refusé l'autorisation, a précisé, dans sa demande, qu'aucun de ses membres n'est actuellement poursuivi par la justice et que tous ont été grâciés.
Les membres de Hizb Ettahrir devraient donner aujourd'hui une conférence de presse à 10 heures à la salle El-Bourak à Tunis (Bab Saâdoun), pour parler de leur nouvelle demande de visa et présenter leur programme. A noter que ce parti occupe depuis la révolution l'espace public, sans restriction. Le parti semble, en effet, en campagne non-stop et enchaîne conférences, campagnes de distribution de tracts et même expositions dans les rues.
Créé au début des années 80, Hizb Ettahrir a été durement réprimé par l'ancien régime. Après la chute de Ben Ali, le parti a vu sa demande de légalisation rejetée par le ministre de l'Intérieur. Cela ne l'a pas empêché de s'activer depuis sur le terrain.
Le parti qui n'a pas présenté des listes aux élections de l'Assemblée Constituante n'a pas encore perdu l'espoir d'accéder à la légalité d'autant plus que le leader du mouvement islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, s'est déclaré récemment en faveur de la légalisation de Hezb Ettahrir à condition qu'il respecte la loi.

Grève de trois jours des internes et résidents en médecine
Les syndicats régionaux des internes et résidents en médecine à Tunis, Sfax, Sousse et Monastir ont lancé, hier, un mot d'ordre de grève pour les 5, 6 et 7 juin en signe de protestation contre la montée des actes de violence perpétrés contre le personnel médical et paramédical et le laxisme du ministère de la Santé publique à ce propos. «Nous rappelons que cette grève fait suite à quatre entrevues avec les responsables du ministère de la Santé publique, et ce sous la tutelle de trois ministres différents», notent les syndicats, précisant que leur « revendication principale est d'assurer la sécurité du personnel médical et paramédical lors de l'exercice de leur fonction en concrétisant les accords signés avec le ministère de la Santé publique l'engageant à organiser et recruter le personnel qualifié pour assurer la sécurité du personnel médical, en désignant un responsable de sécurité au sein de chaque structure hospitalière et en fournissant une liste exhaustive des responsables juridiques des hôpitaux chargés de la poursuite en justice de toute agression verbale ou physique».

Sit-in d'une heure et demie des employés de la Constituante
Les employés de l'Assemblée nationale constituante (ANC) ont observé, hier, un sit-in d'une heure et demie pour réclamer des augmentations salariales. Ce sit-in a retardé le démarrage de la séance plénière.
Le syndicat du personnel de l'ANC relevant de l'Union des travailleurs de Tunisie (UTT) revendique notamment l'augmentation de la prime du travail parlementaire, qui n'a pas été révisée depuis 20 ans, et la création ‘une autre prime «de souveraineté». Il réclame également l'indépendance de la Constituante par rapport au Premier ministère.
Le syndicat avait annoncé, dans un communiqué publié récemment, une série de sit-in d'une heure et demie quotidiennement pendant 10 jours à partir du 28 mai.

Les démissionnaires d'Ettakatol et des indépendants, créent un nouveau parti
Des membres démissionnaires du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL/ ou Ettakatol) réunis autour de Salah Chouaïb, élu à l'Assemblée nationale constituante, ont annoncé, hier, la création d'un nouveau parti politique baptisé «La 3ème voie». Lors de leur première réunion tenue dimanche à Tunis, les fondateurs du nouveau mouvement politique» ont indiqué hier que leur parti se veut « une formation démocratique, structurée et encadrée unifiant les forces nationales tout en consacrant la rupture avec les pratiques du passé ».
Ce parti fondé par des membres de l'Assemblée constituante démissionnaires d'Ettakatol ainsi que des indépendants appartenant à la société civile, est en train d'établir des contacts avec M. Abderraouf Ayadi, démissionnaire du Congrès pour la République (CPR), ainsi qu'avec le courant réformiste du Parti démocrate progressiste (PDP) en vue de créer un grand parti représentant une troisième voie, entre le projet de société prôné par le mouvement islamiste Ennahdha et l'opposition laïque et viscéralement anti-islamiste.
Les fondateurs du nouveau parti annonceront leur ligne politique et leur stratégie lors d'une conférence de presse prévue aujourd'hui.

Des jeunes nahdhaouis reçoivent un entraînement militaire, selon Nicolas Beau !
Dans un article publié dimanche par le célèbre journaliste d'investigation français spécialiste de la Tunisie Nicolas Beau a fait des révélations aussi étranges que fracassantes sur la stratégie du mouvement Ennahdha. Le co-auteur de «Notre ami Ben Ali», précise dans son article intitulé «Solitude à Carthage» que des milliers de jeunes nahdhaouis sont en train de recevoir un entraînement militaire. «Les dirigeants d'Ennahdha se préparent également au pire, une confrontation avec les nostalgiques du Benalisme. Au ministère de l'Intérieur tunisien, certains hauts cadres dénoncent la formation de 10000 à 12000 jeunes militants nahdhaouis dans des camps d'entraînement à Khledia, Tataouine et Médenine. Dans la rue, ces groupes vindicatifs imposent déjà trop souvent leurs codes vestimentaires et religieux. Ils sont parfois armés », affirme ce journaliste connu pour être proche des services de renseignement français. Et d'ajouter : « en effet, fusils et pistolets circulent librement dans le sud de la Tunisie, notamment depuis les heures sombres où des navires qataris, bourrés d'armes pour le CNT libyen, appareillaient à Zarzis dans le sud tunisien. Les fusils, apparemment, ne sont pas tous arrivés à destination… Parallèlement, le ministre de l'Intérieur islamiste multiplie les recrutements de fidèles, sans vraie sélection, au sein des forces de l'ordre».
A noter que le journaliste d'investigation cite dans ce cadre des sources anonymes.
Ennahdha n'a pas encore réagi à ces informations explosives.
Walid KHEFIFI

Obsèques du doyen des combattants Houcine Triki au Jellaz
Les obsèques de Houcine Triki, doyen des combattants du mouvement de la lutte nationale et compagnon de route des grands militants des causes arabes, ont eu lieu hier matin au cimetière Jallez à Tunis.
Houcine Triki, 97 ans, est décédé le samedi 12 mai courant en Argentine à la suite d'un accident de la route à sa sortie de la mosquée où il avait effectué la prière du vendredi.
Le défunt avait demandé, de son vivant, à être enterré à côté de ses compagnons Habib Thameur et Youssef Rouissi, au carré des martyrs au Jallez.
La dépouille du disparu, couverte du drapeau national, a été accueillie à l'aéroport Tunis-Carthage par le Président de la République provisoire Moncef Marzouki, le président de l'Assemblée Constituante Mustapha Ben Jaâfar, des membres du gouvernement, le Mufti de la République et des personnalités nationales qui ont récité la Fatiha à sa mémoire avant de suivre le cortège funèbre jusqu'au cimetière Jellaz.
La cérémonie des obsèques s'est également déroulée en présence, notamment, de représentants de partis politiques, de l'épouse argentine du disparu, de ses enfants et de membres de la famille.
L'avocat et homme politique Abdellfattah Mourou a prononcé l'oraison funèbre où il a rendu hommage au long parcours militant du défunt qui a été acteur et témoin, durant près d'un siècle, des étapes du mouvement de libération et de tout un chapitre de l'histoire de la Tunisie moderne.
Né à Monastir en 1915, Houcine Triki a rejoint en 1938 le Parti Libre Destourien. Emprisonné, il avait été condamné deux fois à mort pour collaboration avec les puissances de l'axe durant la 2e guerre mondiale, puis pour soutien à Salah Ben Youssef, à l'aube de l'indépendance.
Feu Houcine Triki était membre du bureau du Maghreb Arabe au Caire avec le leader Habib Bourguiba, Habib Thameur et Abdelkarim Khatabi. Il avait milité en faveur de la révolution algérienne et plaidé diplomatiquement pour la cause maghrébine dans les pays d'Amérique Latine.
Il a également milité pour la cause palestinienne qu'il a défendue alors qu'il était ambassadeur de la ligue arabe en Argentine.
Penseur et écrivain, le défunt a été l'auteur de nombreux ouvrages, dont, récemment, “voilà la Palestine, le sionisme à nu”, imprimé et distribué à Tunis il y a quelques mois.


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