Le surprenant passage de Yannick Njeng au F.C. Sion ne passera pas sans réaction de la part des responsables de l'Espérance de Tunis. D'autant plus que son président un certain Chritian Constantin n'est pas à sa première dérive et ce n'est pas un hasard si la fédération suisse de football n'a pas manqué, par sa faute, de sanctionner son équipe à plusieurs reprises. L'affaire de Oussama Hadri le gardien international d'Al Ahly du Caire est en encore dans les esprits, le joueur aussi bien que le F.C.Sion ayant été sévèrement sanctionnés pour avoir fait fi des règlements qui régissent les transferts internationaux.
En effet pour procéder au recrutement d'un joueur en fin de contrat, il faut inéluctablement le faire savoir par écrit à son club employeur avant tout contact. Or, le président de l'équipe suisse est passé outre, il est venu une première fois à Tunis accompagné de l'agent du joueur pour faire signer Oussama Darragi. Puis une seconde fois toujours dans les mêmes conditions et le même agent pour jeter son dévolu sur Yannick Njeng. Reste à savoir qui est derrière cette transaction ? A qui la faute ? Le joueur camerounais est le mieux placé pour le dire sachant que le président de Sion n'a aucun respect pour les autres présidents de clubs qu'ils soient suisses ou étrangers passant maître en la matière.
Les responsables de l'Espérance de Tunis ne vont pas rester les bras croisés, ils vont saisir la FIFA si ce n'est déjà fait. Les antécédents de Chritian Constantin ne plaident pas en sa faveur, l'Espérance peut et doit même avoir gain de cause. Question de principe. Toujours faut-il que ses joueurs doivent bénéficier, en cette période de fin de saison, d'un meilleur encadrement, être mieux suivis surtout parmi ceux qui sont dans le collimateur d'autres clubs.