Tollé général à Hammam-Lif suite aux décisions jugées anachroniques de la ligue se rapportant notamment aux incidents ayant émaillé la rencontre des verts à Gafsa avec comme grotesque corollaire la suspension de Mouïne Chaâbani de ... 6 matches sans oublier le revirement de cette instance quant à la désignation du match CSHL-CAB initialement programmé à Ben Arous . Nous avons contacté le président du club Adel Daâdaâ pour recueillir son point de vue sur ces deux dossiers. Un président hors de lui et qui n'a pas été du dos de la cuillère ne mâchant pas ses mots et appelant crument les choses par leur nom. Ecoutons-le :
« Mahdi Ben Gharbia use et abuse de son poste à la Constituante ! »
« Je pensais que depuis la révolution, les interventions, et les postes des uns et des autres seraient à jamais bannis de notre panorama dans tous les domaines et ne seraient plus pris en considération par les décideurs. Mais apparemment les vieux réflexes ont la peau dure et certains responsables tardent ou ne veulent pas s'en défaire. Le changement dans la désignation de notre match de Ben Arous à El Menzah reflète parfaitement ce que je viens d'avancer. Le CSHL est le club phare du gouvernorat de Ben Arous. Au vu de la fermeture du stade de Radès, il est donc logique que nous jouions à Ben Arous. Ce stade abrite déjà les rencontres de Megrine et de Ben Arous sans le moindre problème. Par ailleurs j'ai l'aval des responsables locaux à tous les niveaux sécuritaires inclus. S'agissant en plus d'un match à huis clos, je ne vois pas où est le problème ? Je souligne avec force que les responsables sécuritaires et de l'ordre ne se sont pas opposés au déroulement de ce match à Ben Arous comme avancé par certains. Nous avons la désignation officielle du match à Ben Arous et nous allons l'appliquer car jusqu'à nouvel ordre Hammam-Lif n'est pas attenante à la cité d'El Menzah à ce que je sache. Mahdi Ben Gharbia use de son poste à la constituante pour aboutir à ses fins. Il m'a supplié en premier lieu pour jouer ailleurs et devant mon refus il a « pesé » de tout son poids sur les gens de la ligue pour les « obliger » à modifier la désignation.
Je lui rappelle que je suis de loin mieux placé que lui pour politiser le sport en faveur de mes couleurs mais je ne veux nullement adopter ce créneau convaincu que le sport doit être dépolitisé. Les magouilles ourdies dans les coulisses et en catimini sous l'ancien régime ne « devraient » plus ternir notre quotidien.
Dans l'affaire Mouïne Chaâbani, Ouerfelli de la Ligue, a tenu à organiser une réunion de réconciliation entre Gafsa et nous-mêmes sous les feux des caméras avec enterrement à jamais selon lui de la hache de guerre et classement du dossier. Il m'a dit qu'il était là uniquement pour un mois et demi et qu'il ne voulait pas envenimer la situation. Accolades et embrassades entre Gafsiens et nous et l'affaire de prendre fin. Mais il a agi autrement en sanctionnant ultérieurement Chaâbani de 6 matches en dépit du CD que nous lui avons remis enregistrant avec véracité le déroulement et les péripéties de l'agression dont nous avons été victimes. L'arbitre et le commissaire n'ont rien signalé. On s'est contenté du rapport du délégué de la ligue uniquement ! Nous attendons l'arrivée des documents officiels de la ligue pour porter l'affaire devant une juridiction autrement plus sérieuse . Le CSHL ne se laissera jamais marcher sur les pieds et ne tolèrera en aucun cas qu'on lui empiète impunément ses plate-bandes.»