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A qui profite la zizanie ?
Chronique
Publié dans Le Temps le 03 - 07 - 2012

A deux jours du festival de Carthage, certains artistes étrangers tels que Assala Nasri et Hassine Jessmi disent, via leur manager, n'avoir pas été contactés pour chanter sur la scène de Carthage et sont surpris de leur programmation dans le festival.
C'est du moins ce que révèle l'émission Bila Moujamla, diffusée dimanche dernier sur Hannibal TV. Est-ce possible que cela puisse arriver alors que le catalogue est imprimé, que le programme a été annoncé par le ministre de la culture en personne au cours d'une conférence de presse et que ce même programme est affiché sur la façade du Théâtre municipal de Tunis ?

Jamais session n'a été aussi chaotique. Il y a eu l'épisode Nancy Ajram. Le ministre a juré ses grands dieux qu'elle et ses semblables ne mettront pas les pieds sur la prestigieuse scène de Carthage. Aujourd'hui Nancy, Wael et plusieurs vedettes du showbiz libanais chantent au Calypso, qui a fini par détrôner Carthage sur le registre de la chanson de variété. Et puis ce fut le tour de la programmation ou pas à 50/50 des chanteurs tunisiens qui attendent fébrilement Carthage pour se faire une reconnaissance. Et là surprise, surprise, ils n'ont eu que des « miettes » selon eux.

Tous dans le « même sac » déclare la chanteuse Mounira Hamdi. En effet, une quarantaine de chanteurs et chanteuses rendront hommage à Ali Riahi au cours de la soirée d'ouverture où la plupart formeront une chorale. Saber Rebai et Dhafer Youssef auront chacun sa soirée parce que leur répertoire le permet ainsi que leurs nombreux fans. Tollé général de la part des refoulés. Les trois syndicats se sont rangés de leur côté et ont menacé de boycotter tous les festivals d'été. Revirement de la part du ministre qui a trouvé un compromis avec les syndicats. Ils sont tombés d'accord pour le rajout de quatre spectacles supplémentaires Hédi Habouba, Lamia et Fayçal Riahi et d'autres...

Mais voilà que jamais deux sans trois, la nouvelle des artistes qui prétendent n'avoir pas reçu de propositions de participation de la part des organisateurs du festival de Carthage. Un autre fâcheux contretemps qui arrive juste la veille de l'ouverture de la 48ème session. Pourquoi tant d'hésitations et à qui revient la faute ? Aux organisateurs ou aux managers ? Ce qui est sûr, est que cette édition est particulière. La cacophonie dans laquelle elle se déroule prouve encore fois qu'il est plus que temps de réorganiser la maison en la dotant d'un statut qui serait celui d'une association à l'instar de l'association du festival de la médina.

Ces tergiversations peuvent ternir l'image du festival déjà affectée précédemment par les changements à la tête du festival deux semaines avant son déroulement. Il est clair que les enjeux sont importants et que les uns et les autres essaient de tirer le meilleur profit de cette zizanie.


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