Mardi 17 juillet 2012, au siège de l'ANC, un ordre de jour très condensé. Des députés mécontents et un Mustapha Ben Jâafar fidèle à lui-même (il fait toujours le professeur dans une classe des bavard !). Après des tractations entre les députés et le Président de l'ANC, l'ordre de jour a été confirmé par vote. Y figurent plusieurs points dont celui relatif à la question du changement du gouverneur de la BCT dont les rumeurs circulent autour de son remplacement par l'économiste et l'ancien ministre Chedly Ayari. Ce dernier a donné son accord pour prendre la responsabilité de la BCT. Dans une déclaration accordée à notre confrère Mosaïque Fm, Chedly Ayari a déclaré qu'il a accepté ce poste « sur l'insistance de plusieurs parties, notamment le président de l'Assemblée Nationale Constituante Mustapha Ben Jaâfar ». Pour lui il y a des réformes urgentes à engager et des réformes à moyen et à long terme. Chedly Ayari a aussi affirmé qu'il était contacté de la part de Premier ministère et qu'il a aussi donné son accord. Et pour prendre ses fonctions à la tête de la BCT, il devrait ainsi avoir l'accord du Président de la République.
Divergences à l'ANC
Après presque plus de trois heures du démarrage des travaux de l'ANC, cette affaire a été examinée par les députés de la nation. Certains députés ont déjà refusé catégoriquement l'idée d'examiner cette affaire puisque pour eux le délai est déjà prescrit. Ils revendiquent ainsi que la Premier ministre devrait signer la décision relative au limogeage de Kamel Nabli. Alors que certains députés appartenant à la Troïka le délai n'est pas fixe et que selon l'article 26 de l'organisation des pouvoirs provisoires, le délai pourrait être prolongé, alors que pour certains membres de l'ANC proposent que pour éviter l'amalgame, le Président de la République puisse prendre une nouvelle décision relative à l'affaire et informer la Présidence de l'ANC dans un délai de 15 jours. On propose également le recours au tribunal administratif pour juger la validité des procédures et le degré du respect du délai de 15 jours. De toutes les façons, les avis diffèrent, mais face à une volonté ferme et définitive de ce qu'on appelle souvent les trois présidences, le remplacement du gouverneur actuel de la BCT était une chose décidée !