Dénouement pacifique hier matin de la crise a sein du CHU Hédi Chaker à Sfax : le directeur général de l'établissement et son staff ont pu réintégrer leurs bureaux dont ils avaient été délogés au mois de février 2012. Le point avec notre
Déjà deux tentatives avortées pour permettre au directeur général du CHU Hédi Chaker et à son staff administratif de réintégrer le siège de la direction de l'établissement. Celle de mercredi dernier, avait été même particulièrement marquée par des affrontements violents qui s'étaient soldés par un bilan de 19 blessés parmi le personnel de la santé hostile au retour du directeur général, et de quatre blessés dans les rangs des forces de l'ordre.
Ce matin en revanche, l'intervention des forces de l'ordre, précédées par des éléments de l'armée nationale a été autrement plus efficace. D'après le directeur du CHU, Jamel Hakim, l'opération qui s'est déroulée en présence du gouverneur de Sfax et du Procureur de la République, s'est déroulée dans le calme. En effet, les renforts de l'armée ont occupé les lieux, très tôt, le matin, avant l'arrivée des forces de sécurité. Toujours d'après notre source, les éléments présents du syndicat des agents de la santé du CHU, présents sur les lieux, n'auraient opposé aucune résistance préférant se retirer discrètement, ce qui a permis au staff administratif de reprendre possession du siège de la direction.
Par ailleurs, nous avons appris qu'un certain nombre d'agents de la santé du CHU ont été arrêtés durant l'opération de reconquête du siège de la direction de l'hôpital, sachant que deux autres de leurs collègues avaient déjà été arrêtés mercredi dernier. Ainsi, la situation de SDF dans laquelle vivait le staff administratif du CHJ Hédi Chaker, à Sfax aura duré cinq mois et quatre jours.
Nous croyons savoir aussi que les services de maternité et de pédiatrie n'ont pas été nettoyés depuis les trois derniers jours, les agents de nettoyage, refusant, nous dit-on sous la pression du syndicat, de s'acquitter de leur tâche. Un avertissement verbal leur aurait été signifié pour qu'ils remédient à la situation.
Reste enfin la question de la protection des locaux de l'administration qu sera assurée par l'armée nationale et ce jusqu'à nouvel ordre.