La situation demeure toujours au point mort à la suite de l'échec des négociations lors du dernier round, au siège du gouvernorat, avant-hier lundi 07 mai, entre les deux parties en conflit dans « l'affaire » du CHU Hédi Chaker. Ces négociations sont intervenues après le veto opposé le matin par le syndicat des agents de la santé de l'établissement réunis sous la bannière de l'UGTT, au retour à son bureau du directeur général. Rappelons, que les pourparlers entre les deux parties, avaient été précédés lundi matin par le semi échec de l'initiative prise par les autorités régionales en vue de permettre aux employés administratifs du CHU Hédi Chaker de réintégrer leurs bureaux, dans la mesure où le syndicat des agents de l'hôpital se sont farouchement opposés au retour du directeur général de l'établissement. C'est en réalité la deuxième tentative de mettre fin au sit-in des agents de la santé affiliés à l'UGTT et de permettre aux fonctionnaires ainsi qu'au directeur général de l'établissement de réintégrer leurs bureaux. Cette deuxième tentative, pacifique, cette fois-ci, quoiqu'en présence d'importants renforts d'agents de l'ordre, n'a pas abouti comme le désiraient les autorités régionales soucieuses de mettre un terme à une situation préjudiciable pour la marche de l'établissement, laquelle situation dure depuis le 16 février 2012. Le syndicat des agents de la santé relevant de l'UGTT s'est en effet catégoriquement opposé au retour du directeur général tout en acceptant le retour de ses subordonnés. Les négociations avec le gouverneur de Sfax ayant piétiné hier matin, il a été convenu de reprendre le dialogue cet après midi au siège du gouvernorat pour tenter de trouver une issue consensuelle à la situation. A rappeler que déjà le torchon brûlait entre le syndicat des agents du CHU et le premier responsable de l'institution Jamel Hakim lorsque les conflits jusque-là sourds et latents ont pris une nouvelle tournure avec l'affichage par la direction générale d'un document portant création d'un nouveau syndicat sous la bannière de la Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT). Les hostilités ont alors éclaté au grand jour le 16 février, date à laquelle un sit-in observé par le syndicat relevant de l'UGTT, a fait obstruction à la rentrée à leurs bureaux des agents, employés et fonctionnaires ainsi qu'au directeur général du CHU, accusé de partialité. Depuis, devenu SDF ainsi que son état-major, ce dernier a installé son quartier général au siège de la direction régionale, d'où l'équipe gérait tant bien que mal les affaires courantes de l'institution.