A Sfax, Les syndicalistes du CHU Hédi Chaker ont entamé, hier, une grève ouverte de la faim et refusent désormais toutes les visites, pour protester contre leur procès qu'ils qualifient d'injuste s'estimant victimes de machinations politiques. C'est ce qui a été annoncé, hier, particulièrement par le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme, section Sfax Nord, et en même temps avocat de la défense des syndicalistes incarcérés sur fond des événements du CHU Hédi Chaker, à Sfax, Me Zoubeir Louhichi .
Toujours d'après notre source, le déclenchement de cette grève de la faim, a pour but premièrement d'interpeller l'opinion et les pouvoirs publics quant au caractère, je cite « politique, arbitraire et injuste » du procès qui leur est intenté, dans la mesure où ils s'estiment être, le jour des faits survenus au CHU, non pas des agresseurs mais des victimes d'agressions perpétrées sur leurs personnes par les agents de l'ordre et par les milices inféodées au Mouvement Ennahdha, accusations, toujours récusées, par ce parti et par les pouvoirs publics, alors que la partie syndicale se dit en possession de preuves concernant cette participation aux accrochages.
Deuxième motif de la grève, les syndicalistes détenus, protestent contre le rejet par le tribunal de leur demande d'examen médical, se disant avoir été victimes d'actes de torture aux locaux de la brigade de la police judiciaire Sfax Sud.
En revanche, on croit savoir que la grève de la faim, n'a rien à voir avec les conditions de détention à la prison de Sfax sont jugées correctes, par les syndicalistes en détention.