Scène 13 (suite) -Abou Jahl, voyant Otba arriver :Regardez Aboul Oualid, il m'a l'air perplexe, ne croyez-vous pas ? Puis s'adressant à Otba : Quoi de neuf Aboul Oualid ?
-Otba : Je .......
-Abou Jahl : Mais parle donc, qu'y-a-t-il ?
-Otba : j'ai entendu Mohamed psalmodier ce qui ne ressemble, ni à la poésie ni à la prose, un style que je n'avais jamais rencontré auparavant ni chez les poètes ni chez les magiciens, ni chez les dévots.
-Quoraich : Alors qu'on le laisse tranquille
-Abou Jahl : O Aboul Oualid, il t'a déjà ensorcelé !
-Otba : vous avez connu Mohamed depuis sa tendre jeunesse, il a toujours été affable et serviable. Maintenant qu'il est grisonnant et qu'il vous propose une religion de paix, vous le traitez d'ensorceleur, et d'imposteur !
-Annadhar : Mais, par Allat, qu'apporte Mohamed d'extraordinaire. Il n'est pas plus éloquent que moi. Je connais toute l'histoire des rois de Perse. C'est beaucoup plus passionnant de ce qu'il a débité devant toi.
-Abou Soufiane : J'ai une idée
-Toute l'assistance : laquelle ?
-Abou Soufiane : Je vous propose qu'on en parle à Rabbin, afin de voir son avis sur la question.