Scène 9 -Abou Taleb, chez lui, en compagnie d'Abou Jahl , Abou soufiane, Omeya.... Abou Jahl : O Abou Taleb, tu es respectable à nos yeux, et on te voue beaucoup d'estime et d'égards. Tu a du constater que ton neveu a porté atteinte à notre religion. Alors on te charge de lui dire de cesser ces agissements et de renoncer à cet appel à la nouvelle religion qui n'est pas conforme à nos rites et à nos croyances.
-Abou Taleb : Croyez mes amis, il m'est difficile de me séparer de vous et de devenir votre ennemi. Cependant et bien que je n'approuve pas ce que fait mon neveu, je ne peux cependant le trahir
-Abou Soufiane : J'ai une proposition, je peux te la soumettre ?
-Abou Taleb : Dis toujours
-Abou soufiane : Puisque tu ne peux trahir ton neveu, on t'offre « Ômara Ibn Al Oualid » un beau jeune homme, il est à toi tu peux l'adopter ; en contrepartie remets nous Mohamed, celui qui a porté atteinte à ta religion et à celle de tes ancêtres, pour qu'on le tue. Un échange équitable, n'est-ce pas ?
-Omaya : Belle proposition !
-Abou Taleb : Vous parlez d'un échange équitable ! Vous me donnez votre fils je l'élève pour vous, et je vous donne mon fils pour que vous le tuez ! Jamais je ne le ferai ! au grand jamais !
-Omeya : Ils ont été équitables avec toi
-Abou Taleb : Aucunement !
Mohamed arrive, et Abou Taleb change de ton en s'adressant à lui : Mon neveu, mon fils ; les gens de Quoraich sont venu me proposer de renoncer à l'appel à cette nouvelle religion
-Mohamed : Par Allah je ne renoncerai point à ma mission même si on mettait le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche !
-Abou Taleb ému et au bord des larmes : Fais ce qui te sied ; je ne te trahirai jamais !