Cinq défaites concédées par notre équipe nationale de volleyball pour autant de matches aux J.O de Londres. Pourtant l'entraîneur national Fathi Mkaouar trouve positive cette participation. Avant d'ajouter que ses joueurs ont beaucoup appris et peuvent encore apprendre. Doit-on rappeler à Fathi Mkaouar que nos joueurs n'ont fait qu'apprendre au fil des années à travers leurs nombreuses participations aux compétitions de haut niveau. Reste à savoir maintenant si l'entraîneur national a vu les mêmes rencontres que nous devant le petit écran.
L'exemple du handball
Car rien n'est venu nous rassurer sur le moyen terme de notre sport national. Notre tort est de continuer à nous comparer au sport africain et arabe et crier sur tous les toits que nous sommes les meilleurs ici et là. Pourtant ce n'est pas toujours évident. L'exemple du Nigéria en basketball est venu le confirmer. A notre avis, seul parmi les sports collectifs, le handball échappe à cette règle et peut se permettre est de faire semblable comparaison avec les meilleurs en Europe.
Les sports individuels sont logés à la même enseigne que basket et volley. Et ce ne sont pas les médailles de Oussama Mellouli et Habiba Ghribi qui nous feront changer d'avis. Que s'est adevenu la boxe, la gymnastique et notamment le judo pour ne citer que des sports qui ont toujours porté haut les couleurs tunisiennes. Le sport tunisien n'a pas besoin de palliatifs mais plutôt d'une refonte totale de ses structures et le plus vite sera le mieux.