Robertinho et Ayadi Hamrouni de retour à la maison accordèrent une journée de repos aux organismes avec reprise du travail le mardi dans la sérénité la plus totale. Un sommaire coup d'œil sur la marche et le classement du club comparés aux résultats catastrophiques enregistrés par des écuries pourtant autrement plus huppées de la même poule, rassure les gabésiens sur leur avenir. Ne sont-ils pas à la même enseigne que les Sfaxiens et les Etoilés avec 4 points dans leur escarcelle ? Donc sérénité mais surtout sérieux au travail car ce dimanche, ils auront affaire à un gros morceau le leader en puissance de la poule venant d'étriller à plate couture les gafsiens dans leurs murs et prouvant à l'occasion qu'il maitrise parfaitement toutes les difficultés inhérentes aux déplacements.
Satisfaction mitigée Des sentiments mitigés enregistrés chez la large famille de la « Staïda » suite à la parité concédée au Zouiten dimanche aux Hammam-Lifois (1-1). Satisfaction d'avoir sorti une prestation très honorable en dépit du déplacement avec une avance au score fort méritée du reste et amertume de n'avoir pu préserver cet acquis suite à une fraction de seconde de distraction de la deuxième ligne permettant à ce diable de Mohamed Amine Nefzi de remettre les pendules à l'heure et d'égaliser sur une deuxième balle mettant à profit la position légèrement avancée du pourtant excellent Samy Hlel irréprochable jusque là.
A quand la levée du huis clos? De nombreux députés influents représentant Gabès et ses alentours au sein de la Constituante ont promis solennellement aux sudistes d'intercéder en leur faveur pour l'abolition de ces 5 semaines de huis clos qui leur collent aux basques et qu'ils trainent comme un boulet de canon depuis l'exercice écoulé contre LPST. Un match à la maison la ronde inaugurale contre EGSG sans la présence du public est effacé des tablettes. Il en reste 4 à commencer ce dimanche contre le ST. Et le tout Gabès d'ardemment souhaiter et d'attendre avec frénésie cette mesure de clémence qui apaisera à coup sûr les tensions déjà suffisamment exacerbées au sud pour des raisons autres que sportives par les temps qui courent.