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Le Secrétaire d'Etat aux Finances blanchit Rafik Abdessalem, l'Association pour la transparence le rappelle à l'ordre Le ministre des Affaires étrangères dans le collimateur...
Un don d'un milliard de dollars,... ça fait sourire la cagnotte de ceux qui en ont profité en ces temps d'économie... Une chose est sûre pourtant: la somme n'a pas pour le moment atterri dans les caisses de l'Etat. Quoi de plus humiliant pour ce peuple qui vit déception après déception que de se faire bousculer entre temps par une autre déception. On a certes vécu un 2012 au rythme des désillusions qui ont frappé fort, à coup de déclarations tonitruantes de politiciens qui réclament à tout prix leur part du gâteau. Le nôtre était infect et on l'a consommé avec amertume, tout comme cette actualité qui frappe aux portes du ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem. Dans un communiqué rendu public le 31 décembre, le parti Ennahdha dénonce ce qu'ils appellent «la campagne de dénigrement contre Rafik Abdessalem» nient en bloc toutes les accusations qui impliquent le ministre des Affaires étrangères dans une affaire de mœurs ainsi que les présomptions de malversation. Cela remonte en fait au 26 décembre dernier lorsqu'une blogueuse, Olfa Riahi, proche du Congrès pour la République, révèle l'affaire qui laisse pantois plus d'un. Et même si la question de l'adultère ne semble pas avoir trop intéressé le commun des mortels, elle aurait été l'objet du prêche du Cheikh Ghannouchi le vendredi de la même semaine à Montplaisir, là où il aurait fait allusion à cette affaire rappelant que la règle en Islam sanctionne de 80 coups de fouets celui qui relaye les rumeurs infondées. L'honneur du gendre oblige. Pour sauver les meubles et le foyer Ennahdha réagira le 31 décembre dans un communiqué rendu public et qui dénonce cette campagne de dénigrement contre le ministre des Affaires étrangères qui tente selon les dires de Abdessalem lui-même qui répond aux accusations en déclarant que l'affaire vise « salir le gouvernement et sa personne. » Sur les réseaux sociaux les internautes ont trouvé un amalgame avec l'affaire de l'ancien directeur français du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Khan, alias DSK. Les langues se sont déliées certes. Cela n'empêchera pas les parties concernées de s'assurer de la véracité de l'affaire au risque et péril de Monsieur Abdessalem, qui pourrait être lapidé, toujours selon la règle en Islam. Slim Besbes prend la défense de Rafik Abdessalem Mais ce n'est pas tout, car Rafik Abdessalem est aussi mis en cause dans cette fameuse affaire de malversation puisqu'un don d'un milliard de dollars accordé par la Chine a été versé directement dans le compte du ministère des Affaires étrangères au lieu de renflouer les caisses de l'Etat. Le Secrétaire d'Etat aux finances Slim Besbes a préféré carrément blanchir le ministère des Affaires étrangères en déclarant sur les ondes de Shems FM, hier matin, que son ministère est au courant de cette somme d'argent depuis des mois et qu'il n'attend pas « les révélations de la journaliste pour s'acquitter de son rôle puisqu'il a demandé officiellement au ministère des Affaires étrangères de verser cet argent dans le trésor public»dit-il en continuant « S'agissant d'une affaire que le ministère des finances a l'habitude de traiter, elle ne mérite pas autant de tapage médiatique » Il rappelle dans la foulée, que cette affaire relève aussi des prérogatives de plusieurs autres instances publiques telles que la cour des comptes et la banque centrale. Slim Besbes a, par ailleurs, expliqué qu'il s'agit d'un « virement du gouvernement chinois qui a demandé à la partie tunisienne de garder la confidentialité de l'affaire. Chose qui arrive souvent dans les relations internationales. » Il arrive souvent aussi de prendre les Tunisiens pour des dupes. On n'oubliera pas de rappeler que le ministre des Affaires étrangères s'est aussi payé des séjours personnels au Sheraton en son nom au frais de son ministère. L'Association tunisienne pour la transparence financière qui réagit à l'affaire dans un communiqué publié hier, appelle Abdessalem à rembourser les frais des nuits passées au Sheraton puisqu'« aucun article dans le budget du ministère des Affaires étrangères ne stipule des allocations dédiées aux séjours du ministre dans un hôtel qui se trouve dans la même ville de son lieu de travail. D'autant plus que le ministre bénéficie d'une prime de logement de 600 DT. » lit-on dans le communiqué.