La blogueuse Olfa Riahi a créé, mercredi 26 décembre 2012, le buzz sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux, en publiant un rapport d'investigation sur le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem. Selon ses publications, Olfa Riahi aurait pu mettre la main sur des factures de l'hôtel Sheraton au nom de M. Abdessalem. Le ministre aurait effectué un séjour à l'hôtel qui se trouve juste en face du ministère des Affaires étrangères. Il aurait été accompagné d'une dame. L'une des ces factures est au nom d'une dame qui payé en espèce. Son identité n'a pas été révélée. Sur cette même facture, le nom du ministre est aussi mentionné. Le gendre de Rached Ghannouchi a nié, sur le site officiel du mouvement Ennahdha, les accusations portées contre lui : « Les documents qui ont été publiés visent uniquement à salir l'image du gouvernement en ma personne. C'est une guerre annoncée contre les ministres et les symboles de l'Etat ». Le nahdhaoui est revenu sur les détails de son séjour au Sheraton. Bouchleka a indiqué qu'il s'agit d'un séjour ordinaire dans le cadre de ses activités en tant que ministre des Affaires étrangères, rappelant que ce séjour est payé par un fonds du ministère dédié à cette fin. « Durant mon mandat, je n'ai utilisé ce fonds qu'à hauteur de 15 à 20%. Aucun membre de ma famille n'a séjourné dans cet hôtel sauf à mes propres frais ». En ce qui concerne la dame évoquée dans une des factures, Rafik Abdessalem a reconnu qu'il s'agissait d'une parente (du côté de sa mère) qu'il avait tenu à héberger dans l'hôtel et à payer les frais de séjour sur son compte personnel, à cause du couvre feu qui était en vigueur à l'époque (mois de juin).