Vendredi après-midi sur les ondes de radio Jawhara, un invité de marque ( ?) était au programme : Ammar Jmel. Seulement voilà, cette vedette, ou se prenant pour telle, s'emmêla piteusement les pinceaux dans son argumentation pour justifier son choix porté sur son nouveau club le CA au détriment de sa maison mère la glorieuse Etoile Sportive du Sahel ou la prestigieuse Espérance Sportive de Tunis. Pour le CA, il déclara avoir tenu à suivre les pas de Farid Chouchane, Farouk Trabelsi et Mohamed Mkacher quoique l'offre clubiste soit nettement inférieure à celle de l'Espérance. Concernant son refus de rallier l'ESS, il fut pathétique dans son nombrilisme et sa haute estime surfaite de soi : Jmel n'accepte pas d'endosser la casaque étoilée tant que certains responsables gravitent dans le giron du club. D'autre part tout en niant avoir été approché par les Etoilés, il reconnut un peu plus loin dans la discussion (oubli oblige) que Hassine Jnayeh l'avait pisté avec assiduité en lui proposant de rentrer au bercail. Hamdi Meddeb et Ridha Charfeddine en exemple Mais où les choses se corsent singulièrement et tournent carrément au ridicule voire au grotesque, c'est quand il annonça sans ambages les raisons de son refus de rallier les rangs de l'Espérance : Le tout Sousse ne lui aurait jamais pardonné pareille démarche au vu des relations, selon lui, existant entre les deux clubs. Oubliant au passage que les Zouaghi, Akaïchi, Traoui, Clayton, Kridène Bokri l'ont fais sans le moindre problème dans les deux sens . Récemment Ridha Charfeddine a donné la preuve cinglante des bonnes relations liant les deux plus prestigieux du pays en prenant place sur le banc des « sang et or » à Sousse pour protéger ses hôtes de la colère de certains écervelés. Hamdi Meddeb n'en fut pas en reste déclaration lors de la cérémonie de remise des plébiscites qu'il aurait souhaité voir Ridha Charfeddine sacré meilleur président à sa place. Faut-il rappeler à Jmel que les déplacements des deux clubs toutes catégories confondues à Sousse ou à Tunis sont une occasion de déploiement d'une hospitalité réciproque jamais égalée dans aucun stade en dépit de la rivalité toute sportive 90' durant. Sincèrement, nous pensons que Jmel a raté une belle occasion de se taire car l'Espérance et l'Etoile ont toujours filé la parfaite entente, le respect mutuel, donnant l'exemple à tous que le sport est fraternité, amitié, respect de l'éthique. Chose qui continue à échapper à Jmel ,semble-t-il,en dépit de son passage «mitigé» chez les pros en Europe et qui apparemment ne lui aurait servi à rien ...