« Ton amitié m'a souvent fait souffrir ; soit mon ennemi, au nom de l'amitié ». W.Blake « Qu'on parle de vous, c'est affreux. Mais, il y a une chose pire : C'est qu'on n'en parle pas. » O.Wilde « Le bon sens est le concierge de l'esprit : son office est de ne laisser entrer ni sortir les idées suspectes ». D.Stern « Où finissent les lois, la tyrannie commence ». W.Pitt
Pourquoi pas ? Mme Kalthoum Kennou, présidente de l'Association des magistrats tunisiens, était sur tous les plateaux pour dénoncer la mainmise sur la magistrature et l'absence de volonté politique pour permettre son indépendance. En effet, outre le parquet toujours soumis (légalement) au ministre de la Justice, elle ne comprend pas comment on a « déterré » le Conseil supérieur de la magistrature, le bras long du président déchu sur la corporation. Et elle défie le ministre de la Justice, pour un débat direct avec elle. C'est démocratique. Pourquoi pas ? Nous sommes bien en démocratie, non ?!
Elections et candidatures :déjà deux « pointures » ! Parmi les noms qui commencent à circuler pour le bâtonnat dont les élections sont prévues en juin 2013, on évoque celui de Maître Mohamed Néjib Ben Youssef, actuel président de la section de Tunis, qui a l'énorme mérite d'être resté dans l'ombre... médiatique, jouant la carte de l'avocat-professionnel jusqu'au bout. On évoque, aussi, la candidature prévisible de Maître Mokhtar Trifi, ex-président de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme, et dont les qualités morales et professionnelles sont reconnues, outre son souci de la modération. Et la liste risque de s'allonger...
Retrouvailles... C'était un grand rendez-vous et le Conseil de l'Ordre a réussi son coup. En effet, l'ouverture solennelle des conférences de stage pour l'année judiciaire 2012/2013 a été exceptionnellement avancée à janvier (une date symbolique) et elle a permis des retrouvailles inédites entre avocats dont nous citons Maître Béji Caïd Essebsi (avec sa robe pour ne pas « politiser » le rendez-vous), Maître Noureddine B'hiri (sans sa robe, mais avec le costume « ministériel »), le bâtonnier Lazhar Karoui Chebbi et tous les autres ténors. Et les « embrassades » étaient la règle...
Respect pour les délibérés ! Il est absolument anormal, pour ne pas dire, scandaleux, que les affaires mises en délibéré, pour un jour X ne connaissent pas de verdict à la date prévue. Et parfois, cela prend des jours et, en matière civile, des semaines. Le plus grave, c'est en matière pénale où il y a le délai-butoir de dix jours pour faire appel ou cassation. Il est nécessaire de rectifier le tir et de respecter les dates pour le respect des délais. C'est un détail, mais il est vital !