Plus de 2 mois après leur inscription, ces dizaines d'avocats en attente de revêtir officiellement la fameuse robe verront, enfin, leur calvaire prendre fin puisque la cérémonie officielle et solennelle est prévue pour demain, vendredi 25 mai 2007, devant le Président de la Cour d'appel de Tunis, avec la prestation du serment (un moment historique) et l'entame officielle de la carrière. Mieux vaut tard que... trop tard ! Seuls les écrits restent... De nombreux avocats se contentent de déposer leurs candidatures et se limitent, pour leur campagne électorale, à en informer leurs confrères au hasard des rencontres dans les coulisses des tribunaux. D'autres, par contre, plus respectueux de leur (future) responsabilité envoient des courriers étalant leurs avis et suggestions. Citons, notamment, Maître Azza Chebbi qui a pris cette heureuse initiative respectueuse des confrères - électeurs...
En rang dispersé... Le Conseil de l'ordre est l'organe suprême des avocats avec à sa tête un bâtonnier et des membres dont le rôle n'est pas de moindre importance. En effet, il est nécessaire que le bâtonnier ait une "équipe" homogène dans les idées et les principes. Or, il semble qu'avec 12 candidats au bâtonnat et des candidatures en masse pour le statut de membre (on aurait dépassé les 20 !), la coordination paraît absente et chacun se présente "seul" et on craint qu'on aboutisse à un "chacun pour soi et un Conseil pour tous" !
Lecture au second degré... Forte intéressante était la rencontre scientifique organisée par l'ATJA et portant sur le sursis à l'exécution en matière civile avec des débats d'un haut niveau concernant l'interprétation de l'article 194 CPCC, le délai d'un mois du sursis et la possibilité de son extention ou de son renouvellement. Animée par des juristes confirmés, cette rencontre a permis le raffermissement des relations (souvent froides) entre avocats et magistrats conformément à une balance à deux ailes qui se complètent. Normalement...
De l'exclusion des frères ! De nombreux avocats et justiciables nous ont fait part de "l'injustice" des nouveaux textes régissant la réparation des préjudices suite aux accidents mortels de la route puisque, en cas de perte d'un être cher, seuls les conjoints, ascendants et descendants ont droit à la réparation de leur préjudice moral. Ainsi si quelqu'un perd son frère, il n'a, légalement, aucune souffrance et ne peut aspirer à une quelconque réparation. Est-ce à dire que le nouveau texte n'a pas le sens élargi de la famille ?
Condoléances C'est avec une très grande peine que nous avons appris les décès : - de la sœur de Maître Slim Chelli ; - du père de Maître Awatef Samâali ; - de la mère de maître Fathi Belaïba. A toutes les familles touchées par ces cruels deuils, nous présentons nos condoléances les plus attristées.