La barbe toujours impeccablement taillé qui n'obstrue rien d'un visage toujours vif ou s'impriment émois et émotions, joies et indignations, malices et intelligence des choses, se bouscule parfois ou se nient, sans rien effacer de ce je ne sais quoi d'un portrait sans cesses pressent quel que soit son rapport au vis-à-vis. la définition même de l'Acteur ! Sauf que notre homme n'a besoin de nul grimage de nul maquillage de nul artifice, à part un élégant accoutrement, une vêture plutôt, si naturelle que l'on dirait volontiers qu'il serait né de dans : de somptueuses jerbas ornées de soleils brodés ton sur ton. Vous n'avez pas encore deviné notre homme ? Je continue. Politique de premier plan, mais ténor de métier au Barreau, il est loin plus avocat que politique. Son habileté à plaider n'importe quelle cause ne lui a pas donné à convaincre ses pairs dans les arcanes de don parti dans lequel il occupe pourtant un poste qu'on lui dit avancé. Irrésistiblement il me rappelle le magnifique Pierre Brasseur, l'avocat dans Les Grandes Causes qui a gagné le procès pour se rendre compte à la fin du film que son client était en réalité, à sa grande indignation d'honnête homme, une vile criminelle. Pour rien au monde je ne souhaiterais une telle déconvenue à MAbdelfattah Mourou !