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La Troïka de l'opposition en voie d'agrandissement
Recomposition du paysage politique
Publié dans Le Temps le 31 - 01 - 2013

Beaucoup d'observateurs s'attendaient à l'annonce de la naissance effective d'un large Front de l'opposition, mardi dernier, qu'il englobe en plus de Nida Tounès, le parti Républicain et Al-Massar, deux autres partis : le Parti du Travail Patriotique et Démocratique dirigé par Abderrazak Hammami et le Parti Socialiste animé par Mohamed Kilani.
Or ces deux derniers partis n'avaient fait l'objet que d'un point spécifique dans l'accord entre les trois premiers, prévoyant leur prochaine intégration. Qu'en est-il au juste ? Pourquoi pas dès le premier jour ? Quand verra-t-on ce Front, baptisé l'Union pour la Tunisie, renforcé par davantage d'acteurs ?
Abderrazak Hamami, secrétaire général du Parti du Travail Patriotique et Démocratique (PTPD) égal à lui-même, homme posé et averti, a affirmé dans une déclaration au Temps, que « l'accord annoncé mardi dernier était plutôt un accord qui mettait fin à un désaccord entre trois composantes concernées par le Front démocratique civil. Cela a permis d'estomper les tensions antérieures consécutives à des déclarations mutuelles où on parlait de tirs amis. La signature de l'accord avant-hier, est une étape essentielle dans la résolution des différends entre ces partis. Nous sommes encore loin de l'accord historique pour l'annonce de la création du large front démocratique, à même de sauver la Tunisie des dangers du despotisme et de l'aggravation de sa situation ». Il ne se considère pas concerné par le texte de la déclaration faite, qui ne concerne que ses auteurs. « De toute façon, c'est un pas positif et important, sans arriver à une position tranchée. Au sein du Parti du Travail Patriotique et Démocratique (PTPD), et le Parti Socialiste (PS), ainsi que chez plusieurs franges, on suspecte une sorte de tutelle de certaines parties pour la formation du Front. Nous tenons toujours à réaliser le grand projet de Front pour lequel nous avons été parmi les premiers à appeler. Nous n'avons pas rompu le contact avec les forces qui ont signé l'accord de mardi dernier. Nous sommes convaincus de la bonne fois des parties qui nous ont confirmé qu'il n'y aura pas de Front sans le PTPD et le PS. Il faut que le projet de Front garde tout le sérieux pour aboutir. Sa fonction est au dessus des partis et des personnes ».
Ahmed Brahim, président d'Al-Massar, un des signataires de l'accord, a été sans équivoque dans sa déclaration au Temps. « L'inclusion des deux autres partis, le PTPD et le PS, ne va pas tarder. Dans les jours qui viennent, tout sera réglé. Dans une première étape, ont signé les trois partis qui avaient entamé les discussions entre eux », dit-il. Cela se faisait dès le mois d'août.
Ridha Belhaj, Directeur exécutif de Nida Tounès est aussi optimiste. Il affirme au Temps que « dans deux jours la commission de suivi dont la création a été annoncée dans l'accord, verra le jour. Si le PS et le PTPD n'ont pas été associés à l'accord scellé mardi, c'est tout simplement pour des raisons de démarche. Ceux qui avaient commencé ensemble, ont achevé la première étape. Nous n'avons pas le choix. L'élargissement du Front entre dans la logique des choses. Le processus de rapprochement peut connaître des petits contrecoups. Tout ira bien par la suite dans le bon sens. Il n'y a pas d'autres choix que l'Union ».
Le malaise provoqué par la non association du PS et du PTPD, dans l'accord signé est perceptible.
Le discours plusieurs fois répété par les ténors de la Troïka de l'opposition appelant à dépasser les erreurs qui étaient à l'origine de la débâcle du 23 octobre 2011, doivent donner à réfléchir à plus d'un.
Après l'énervement du moment, entrevu chez des militants du PS et du PTPD, on peut s'attendre à ce que les égos des partis et des personnes soient dépassés voire aplanis, pour enfin réussir la tâche d'équilibrer les rapports de forces entre partis politiques.
La réussite de la transition démocratique est à ce prix, puisqu'on ne peut parler de Démocratie sans les conditions d'une alternance pacifique au pouvoir, et donc la présence de grands blocs sur la scène capables de tenir une concurrence loyale et honnête.


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