Après le départ de Sami Trabelsi, le poste de sélectionneur national demeure vacant, bien que pas moins de trois candidats aspirent à la succession. Parmi ce trio, Nabil Maâloul qui vient de quitter récemment le parc « B», après avoir contribué aux succès de l'Espérance aussi bien au niveau du championnat local que sur le plan continental. Consciente de ses profondes connaissances en matière de football, la chaîne ‘Al Jazeera Sport' où il avait fait étalage de ses preuves dans un premier temps, a sollicité de nouveau ses services, comme consultant des demi-finales et de la finale de la CAN 2013. Son passage à Doha, n'étant donc que de courte durée, puisqu'il sera de retour, lundi prochain à Tunis. De l'avis des observateurs les plus avertis, Nabil Maâloul est le mieux indiqué pour la succession de Sami Trabelsi, pour plusieurs raisons. D'abord, il a fait ses preuves aux côtés de Roger Lemerre, pour contribuer à l'unique titre africain dans le palmarès de la Tunisie (CAN 2004). En effet, Maâloul a joué, rappelons-le, un rôle important à ces moments là, en étant le principal conseiller de Lemerre et un excellent médiateur entre le technicien français et les joueurs sachant bien que Lemerre est difficile à gérer. Or, pour sonder et affiner les rapports, il fallait bien un homme très fort dans la communication. Il n'était guère aisé de « dompter » des joueurs caractériels comme Hatem Trabelsi, Khaled Badra, Riadh Jaziri, etc... Maâloul a réussi dans ce rôle car il était tant aimé par le groupe. Avec l'Espérance, il a parcouru la majorité des terrains d'Afrique, pour enrichir davantage son expérience internationale, ajouté à tant de succès qui ont fait de l'équipe du Bab Souika, number one du continent. Pourquoi alors cherche-t-on midi à quatorze heures, alors qu'on dispose d'un entraîneur de qualité, libre de tout engagement ?!