Démarré en 2005, le festival « Jeunes virtuoses à Ennejma Ezzahra », a connu au cours des six éditions précédentes, un franc succès auprès du public et des médias. Mais voilà qu'en raison des bouleversements politiques qu'avait connus la Tunisie un certain 14 janvier 2011, et de la période d'insécurité qui s'en est suivie, cette manifestation a connu une éclipse...de deux ans. Aujourd'hui nous sommes ravis que cette belle aventure, qui fait la part belle aux jeunes talents puisse reprendre et perdurer, avec toujours les mêmes exigences de qualité des participants. Grâce à un réseau bien rodé de partenaires, on a pu inviter à la septième édition, des candidats qui n'ont rien à envier à ceux qui les ont précédés sur la scène du palais Ennejma Ezzahra , tout au long des 6 éditions précédentes. Les fidèles partenaires* n'ont épargné aucun effort pour dénicher des « oiseaux rares » et ce en collaboration avec les institutions d'enseignement musical d'excellence de leurs pays respectifs. On cite comme exemple : la Reina Sofia Escuella de Madrid, ou le Concours Princesse Christina d'Amsterdam ou encore l'Association Cihat Askin & Little Friends -(Université d'Etat de Bursa – Turquie). Le hasard des candidatures a voulu que le piano soit omniprésent dans la 7e édition ; Ceci n'est peut être pas étonnant, quand on sait qu'un grand nombre des concours nationaux et internationaux en Europe tournent autour de cet instrument emblématique. Parmi les jeunes pianistes présents, l'Italien Daklen Difato, mérite une mention spéciale. Il n'a que 12 printemps mais son palmarès est riche déjà de trois concours européens et d'un concours national. Daklen battra sans doute le « record de juvénilité » de cette manifestation et ce depuis son avènement. A l'instar des éditions précédentes, la septième édition de « Jeunes Virtuoses » continuera à être un espace de rencontre entre Occident et Orient, et ce malgré les difficultés que les responsables ont eu à y attirer des candidats provenant des pays arabes. Afin donc de respecter une tradition, bien établie depuis le lancement de ce festival, qui veut que chacune de ses soirées comprenne deux parties, alternant musique classique européenne et musique orientale, la nouvelle édition s'ouvrira plus largement sur les jeunes talents tunisiens (trois en tout). Deux parmi ces trois jeunes talents feront dans leur programme un clin d'œil au grand compositeur tunisien Qaddour Srarfi, dont nous célébrons, cette année le centenaire de sa naissance. Le participant turc, quant à lui, nous propose un programme associant des pièces de musique traditionnelle et d'autres influencées par les formes de la musique occidentale, mais toutes composées par des musiciens turcs.