Mounir Jelili, patrimoine national, plus grand handballeur de tous les temps dans la détresse Les dérives que connaît le secteur pharmaceutique, actuellement, sont en train d'atteindre une cote dangereuse. Passe encore pour les médicaments qui manquent de plus en plus dans les officines dont les médicaments basiques, entre simples antalgiques, anti-inflammatoires ou autres antibiotiques, on a manqué de doses suffisantes de vaccin antigrippal et antigrippe porcine. Mais là c'est la vie des gens qui est en danger. Il s'agit plus spécialement des greffés du cœur, du rein ou autre. La politique de consignation, espèce de quota dicté par des mesures budgétaires, adoptée par la pharmacie centrale se révèle être incomplète. Plus particulièrement un traitement à vie qui s'appelle Cell Cept régulièrement garanti par la Pharmacie Centrale. Comment doivent s'arranger les greffés pour leur survie ? Des entourloupettes pour se procurer des quantités à la pelle auprès de la France ? Même cela est impossible. C'est le travail de la Pharmacie Centrale dont on ne souhaite pas qu'elle se « degreffe » du système de santé dans notre pays. Sans doute existe-t-il un médicament le MMS. Il est paraît-il, indiqué pour les greffés du rein par exemple, mais il a provoqué beaucoup de complications aux greffés du cœur. En Tunisie, il existerait un seul greffé du cœur, l'ancienne gloire du handball national Mounir Jelili. Il vit ou plutôt il survit sans Cell Cept : une boite de 50 comprimés dont il doit ingurgiter six par jour ce qui lui ferait neuf jours de traitement ! Que coûterait donc le Cell tep comparé à une vie humaine. Le hasard a voulu qu'on en soit sensibilisé parce qu'il s'agit de Mounir Jelili. Mais la survie des gens qui sont dans sa situation compte à nos yeux autant que la sienne.