Avec du recul et à la lumière de ce qu'on a vu à travers les quelques séquences des incidents ayant émaillé la rencontre entre le SG et le CSS et qu'avait diffusées la chaîne de TV Hannibal, nous pouvons affirmer que le pire a été évité de justesse. Quand le président du CSS Lotfi Abdennadher avait déclaré hier, sur nos colonnes que son équipe et ses accompagnateurs ont vécu une véritable terreur dans le stade de Chenini, il n'a pas outrepassé la vérité. Point de huis clos puisque le stade était plein de monde des intrus menaçant plus que jamais l'équipe sfaxienne qui ne savait plus à quel saint se vouer. Des agressions sur trois joueurs dont l'un, Abdelkader Kechache, fut grièvement blessé à l'œil, dans les vestiaires. Des menaces de mort adressées à la fois aux joueurs du CSS et à l'arbitre Makram Laggam. Celui-ci, sous forte pression et malgré tout son courage, ne fut pas en mesure de prendre les justes décisions qui s'imposaient. Les sanctions doivent être à la mesure de la gravité des incidents Ce qui s'est produit au stade de Chenini n'est très probablement qu'un échantillon des dangers qui pourraient menacer notre compétition au cours des trois ultimes journées. Aussi, est-il primordial que sévissent la LNFP et à travers elle la FTF. Ceux qui ont fauté et porté un grave préjudice aux nobles valeurs du sport en général et du football en particulier doivent être sévèrement sanctionnés et ce, à la lumière du rapport de l'arbitre Makram Laggam. Celui-ci sera entendu, aujourd'hui par la commission juridique de la LNFP.