Depuis le 14 janvier 2011, jour de la Révolution,le pays vit par des mesures d'exception. Un Président de la République provisoire, un chef de gouvernement provisoire, une Constitution qui perdure, un état d'urgence prolongé etc, etc... Partant de ce principe, il serait utile de prendre une mesure exceptionnelle pour décider du sort sur le plan sportif du match Stade Gabésien-CSSfaxien. Cette exception a été adoptée en Espagne et elle est réglementaire dans le domaine du tennis. Elle consiste à demander à la FIFA d'autoriser la FTF « d'enfreindre » la loi 7 et faire rejouer ce match à partir de la 73ème minute, moment où la partie a été arrêtée alors que le SG menait par deux buts à un.Ce ne sera que justice, car le rapport de l'arbitre n'a pas été tranchant. D'un côté, il affirme que la partie a été « hachée » à plusieurs reprises pour envahissements du terrain (drôle de huis clos !). Si c'était le cas, pourquoi il n'avait pas, selon le S.G, mis fin aux débuts ? ce qui vaut la perte du match par pénalité aux dépens du SG (article 4, tableau E du code disciplinaire). D'un autre côté, il mentionne que les joueurs du CSS ont refusé de reprendre le jeu, attitude qui leur coûte la perte du match pour abandon du terrain (article 180 des règlements généraux). Mais, selon les responsables du CSS, l'arbitre n'a pas fait usage de la procédure réglementaire qui consiste à convoquer le capitaine et le responsable de l'équipe et les sommer de reprendre le jeu. Pour eux, la partie a été arrêtée pour manque de sécurité. S'il s'avère que les deux versions sont de mise, la faute technique est donc consommée et le match devra être rejoué, mais, à notre humble avis, en tenant compte exceptionnellement de l'acquis du Stade Gabésien en ne disputant que pendant les dix sept minutes restant du match comme nous le suggérons plus haut. Ce « complément » doit être joué sur un terrain neutre en appliquant un véritable huis clos. D'ailleurs, si la compétition devra se poursuivre,il faut que l'article 152 soit appliqué à la lettre pour ne permettre l'accès au stade que les joueurs et les sept responsables qui ont droit d'être sur le banc en plus du président du club. Il faut abolir toute autre dérogation, genre la mascarade de dix personnes supplémentaires par équipe, source de tous les abus et l'intrusion de personnes incontrôlables.