La recherche de l'épave du chalutier toujours infructueuse Un premier corps, probablement celui d'un membre de l'équipage a été repéré par des marins-pêcheurs, au large des Iles kerkennah et plus précisément en face de la localité de Ouled Mimoun, relevant de Lataya. Selon le lieutenant Adel Amine, porte-parole officiel de la cellule de crise, les services de la garde maritime, aussitôt alertés ont dépêché une frégate pour récupérer et transporter le corps au CHU Habib Bourguiba, à Sfax où il pourrait être identifié par sa famille. Effectivement, vers le coup de 16h, le corps a été reconnu par le cuisinier du chalutier - qui aurait refusé de sortir en mer avec les autres membres de l'équipage- et le gardien du chalutier sinistré : il s'agit du dénommé Mohamed Ouerghemmi, originaire de Ouled Hmed, délégation d'El Hencha. Selon les estimations des professionnels chevronnés du secteur de la pêche, l'endroit où le corps a été retrouvé, se situerait à plusieurs miles marins du point de naufrage du chalutier, tel que déterminé par les premières recherches. Le problème, c'est que, à la reprise des recherches, après l'interruption forcée des recherches, les mardis et mercredis derniers en raison de la dégradation des conditions météorologiques, on a eu la désagréable surprise de se rendre compte de la disparition de l'épave. Avec l'arrivée de la frégate Hannibal, dûment équipée, dit-on, pour les missions de plongée sous-marine, rejointe par une unité de recherche scientifique, appartenant à l'Institut National des Sciences de la Mer, munie d'un sonar, Bâtiments auxquels se sont adjointes une troisième frégate de la marine nationale et deux autres de la garde maritime, on a avait espéré et même cru avoir détecté la coque de « la Victoire », comme l'affirmait un communiqué officiel. Or la douzaine de traits de chalutage effectués par quatre chalutiers privés bénévoles, la nuit du vendredi au samedi de 21h à 06h du matin n'ont rien donné, ce qui dû inciter les autorités, à envisager d'autres propositions, comme celles préconisées par l'armurier Maher Mallek, à savoir, soit le recours aux services payants de gros chalutiers munis de sonars, ou à ceux d'un satellite, soit un appel à l'assistance de la marine italienne comme ce fut le cas sous l'ancien régime. Toutes ces éventualités sont, apprend-on, actuellement à l'étude au niveau du gouvernorat de Sfax. Outre les moyens logistiques, il serait utile d'ajouter, qu'une quinzaines de plongeurs dont huit hommes-grenouilles de la marine nationale et quatre scaphandriers de la protection civile ont été également mobilisés, sans compter les cinq plongeurs professionnels engagés par les familles des marins disparus. Aux dernières nouvelles, les recherches allaient se poursuivre jusqu'au repêchage des corps encore enfermés dans la coque, tout en espérant découvrir et récupérer les autres bientôt, soit flottant sur la surface de la mer soit après leur échouage sur les plages.