«L'adoption de la bonne gouvernance dans la gestion des rouages administratifs de l'Etat est un choix de principe nécessitant l'instauration de la transparence, de l'intégrité et de la lutte contre la corruption dans toutes les structures législatives et institutionnelles de l'Etat », a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Ali Laârayedh. S'exprimant lors d'une conférence internationale sur « la consolidation de l'intégrité et de la transparence dans la gouvernance publique en Tunisie », Larayedh a indiqué que l'Etat tunisien a adopté certaines mesures visant à réformer le système de contrôle, et ce, à travers la préparation d'une stratégie nationale de lutte contre la corruption et la mise en place d'une charte de conduite et d'une déontologie professionnelle pour les structures publiques. De son côté, le secrétaire général adjoint de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Richard Boucher, a estimé que la réalisation d'un rapport d'audit sur l'intégrité confirme « le choix d'investissement dans un Etat intègre » de la part des autorités tunisiennes, qui fait de la Tunisie, le premier pays qui entreprend une opération d'identification visant à fixer les choix adéquats dans la lutte contre la corruption dans différents domaines et à titre préventif.
Néjib Hnana : La cession des parts de Slim Chiboub dans une compagnie pétrolière est «nulle et non avenue» Le président de la commission de confiscation, Néjib Hnana, a qualifié de « nulle et non avenue » la transaction de cession des parts que détenait Slim Chiboub, beau-fils du président déchu, dans une compagnie de prospection pétrolière. «Il est du droit de l'Etat de déclarer caduc le contrat de vente», a-t-il déclaré. Selon Hnana, qui s'exprimait, hier, lors du point de presse périodique au Palais du gouvernement à la Kasbah, une compagnie américaine avait demandé à racheter les parts que détenait Chiboub dans la compagnie “Voyager Oil and Gas”, représentant 36 % du capital, et qui avaient été confisquées par l'Etat. Il a encore fait remarquer que le ministère des Finances s'était trompé d'adresse en sollicitant l'avis de la commission de confiscation. « Il aurait été plus indiqué de s'adresser à la commission de gestion des biens confisqués, par ailleurs présidée par le ministre des Finances, et qui a autorité pour gérer la grande majorité des biens confisqués de Ben Ali et de ses proches »
Fixation des prix de vente des viandes bovine et ovine Le ministère du Commerce et de l'Artisanat a décidé, hier, de fixer les prix maximums de vente au public des viandes ovine et bovine. Ainsi, selon un communiqué du ministère, à partir du 24 juin, les prix seront fixés comme suit : Viande ovine : 16 dinars/kg Viande bovine désossée :15,500 dinars/kg Viande bovine côtelettes : 13,200 dinars/kg Viande bovine avec os : 9,700 A noter que 10% seront ajoutés à ces prix pour les viandes rouges emballées et commercialisées dans les grandes surfaces. Le ministère précise dans son communiqué que toute infraction à cette décision sera relevée et des poursuites seront engagées contre son auteur, conformément à la loi numéro 64 de 1991 relative à la concurrence et aux prix.
Jeribi et Chebbi en faveur de la libération de Ridha Grira pour recevoir les soins nécessaires «Face à la dégradation de l'état de santé de l'ancien ministre de la Défense Ridha Grira, actuellement en détention, il semble indispensable de le transférer à son domicile pour le soumettre, sans délai, aux soins médicaux nécessaires » ont estimé, hier, les élus du Parti Républicain (PR), à l'Assemblée nationale constituante (ANC) Issam Chebbi et Maya Jeribi. «Cette position ne signifie, nullement, notre soutien aux caciques de l'ancien régime. Elle obéit à des motivations humanistes, loin de tout calcul politique » ont-ils précisé lors d'une conférence de presse.