Chiheb Ellili nous confiait en exclusivité dans une parution antérieure son hésitation à choisir entre un club saoudien et le SG. Finalement il a opté pour la « Staïda » avec un contrat d'une année signée en bonne et due forme avec Sabeur Jemeï. Nous l'avons approché donc pour connaître les objectifs fixés ainsi que son plan de travail. Entretien : Le Temps : Après moult tergiversations vous avez enfin répondu à l'appel de Sabeur Jemeï au détriment de celui des sirènes du Khalij ? Chiheb Ellili : En effet oui. A très bien réfléchir, je pense que m'exiler encore loin de ma famille, de mes proches même pour des avantages financiers de l'ordre de 70% supérieurs à ceux offerts par les sudistes n'est pas tentant. Donc j'ai préféré entamer cette exaltante expérience à Gabès une ville que j'aime beaucoup avec des liens solides d'amitié me liant à tous ses habitants. Par ailleurs, le parcours de l'exercice écoulé des gabésiens notamment lors de la première phase où ils ont bousculé tous les gros calibres m'incite à refaire le coup et pourquoi ne pas aller encore plus loin ? Objectifs tracés à atteindre ? Chaque chose en son temps. J'ai d'abord signé un contrat d'une année. Concernant les objectifs à viser, je ne pourrai en discuter et encore moins m'engager à les réaliser qu'une fois les recrutements idoines effectués et pas avant. Qu'en est-il de la légion espérantiste véritable épine dorsale du groupe la saison passée : Samy Hlel, Hamza Hadda, Hamza Baghouli, Wissem Tabboubi et Saifeddine Jerbi ? Nous sommes en pourparlers avancés avec les responsables « sang et or » et je table sur un accord de leur part pour qu'ils prolongent leur bail avec nous. Un coup dur cependant la départ de Fakhreddine Guelbi à Bizerte ? Absolument ! Mais nous allons œuvrer pour recruter un axial, un arrière droit, un milieu et deux attaquants avec deux étrangers. J'ai ma petite idée la-dessus mais vous comprenez que je garde pour l'heure dans le secret l'identité des joueurs approchés. Une idée sur le programme de la préparation. On commence le travail le 1 er juillet. Je pense que le plus clair du mois de Ramadan sera passé à Hammam-Bourguiba histoire de préserver le groupe des veillées ramadanesques tardives et de pouvoir travailler en nocturne du moment qu'à Gabès les aires de jeu de sont pas dotées d'éclairage. Le mot de la fin ? Je remercie les responsables de la « Staïda » pour la confiance placée en moi. Je mettrai tout en œuvre pour être à la hauteur de leurs attentes et répondre à leurs espoirs. Pour les joueurs, aucun CV, aucune carte de visite ne seront pris en considération dans mes choix. Seul le sérieux, la discipline et le travail seront les «uniques»critères pour postuler à figurer parmi les 18 convoqués chaque dimanche. Pour conclure, le SG fera beaucoup parler de lui la saison prochaine et nous nous classerons certainement en haut du pavé.