• « La Tunisie compte bien attirer de plus en plus d'investisseurs français », déclare Moncef Marzouki, Président Tunisien • « La Tunisie peut compter sur la France », annonce François Hollande • Signature du protocole financier relatif au projet RFR François Hollande se trouve chez nous. Une première visite en tant que Chef d'Etat et une deuxième en Tunisie postrévolutionnaire. La première fut alors qu'il était chef du parti socialiste, actuellement au pouvoir, alors que la visite actuelle du Président français coïncide avec l'organisation du Forum économique franco tunisien. Forum organisé par la principale centrale patronale du pays (UTICA) et le Mouvement des entreprises de France (Medef). Hier au siège de l'UTICA, plusieurs sujets étaient abordés autour d'un thème principal relatif aux '' nouvelles opportunités de croissance en Tunisie". Des opportunités axées sur trois secteurs clefs à l'instar du secteur des technologies de l'information, le tourisme et l'industrie. Hier, une grande retrouvaille eut lieu au siège de l'UTICA pour débattre de ces opportunités. Moncef Marzouki et François Hollande, étaient présents. Les deux présidents se sont félicités des relations existantes. Alors que Moncef Marzouki, a parlé des réformes que la Tunisie a engagées à l'instar du Code d'Investissement, la loi du Partenariat Public-Privé…, François Hollande avait beaucoup de choses à dire à la communauté d'affaires en Tunisie. Une grandes nouvelles à annoncer. La conversion de la dette tunisienne auprès de la France en investissements. Une dette estimée à 1,7 milliard d'euros, soit 3,4 milliards de dinars. Hollande exprimé par contre que les investisseurs français voulaient que leurs investissements aient assez de facilités. Il appelle, dans une logique keynésienne, ainsi le gouvernement tunisien à lancer les grands projets et les grands travaux, propres à dynamiser l'économie tunisienne. Que voulait-il exactement ? La France, à travers ces investisseurs, aurait-elle une part non négligeable de ces grands chantiers ? Quoi qu'il en soit, une chose est sûre. En s'intéressant à la Tunisie, en investissant chez nous, notre premier partenaire économique tient compte aussi de ses propres intérêts également. « Car ce que les Français font en Tunisie, sera bénéfique pour la France ». Avec cette simple phrase qui a une portée assez large, François Hollande, le Président Français conforte par la même la logique d'un Président socialiste. En aidant la Tunisie, la France essaie de récupérer « son influence largement entamée » en Tunisie.