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« Une victoire qui arrive à point nommé à la veille de deux déplacements consécutifs »/ Issam Jebali (milieu étoilé) « Nous n'avons pas démérité et le rachat est permis » Après CSS - ESS ( 1 - 0) Hamadi Daou (entr. Adj. du CSS) :
Le club sfaxien a réalisé l'essentiel quoique difficilement en glanant les trois précieux points de la victoire confirmant ainsi son ascendant cette saison sur l'Etoile du Sahel. En effet, après sa double victoire en aller et retour dans le cadre de la phase du play-off, l'ensemble du Ruud Krol a réussi une 3ème victoire d'affilée aux dépens des étoilés, cette fois pour le compte de la journée inaugurale de la phase des poules de la coupe de la CAF. Le choc, purement tunisien, entre les deux meilleures équipes du moment, n'a pas été, et il fallait s'y attendre du reste, un sommet technique du genre. S'agissant, en effet, d'un match livré en pleine intersaison et revêtant, de surcroît une importance de premier ordre, on ne pouvait pas s'attendre à ce que les deux protagonistes nous gratifient d'un spectacle de choix. En contrepartie, cependant, la rencontre a été âprement disputée de part et d'autre il l'engagement physique fut total ayant du côté étoilé surtout, frôlé par moments le jeu brutal. Une homogénéité plutôt approximative chez les uns et les autres Le jeu, pratiqué par les deux protagonistes a laissé trahir un manque évident au niveau de l'homogénéité et des automatismes. Cette remarque est valable pour le Club Sfaxien qui n'a pas réussi sur l'ensemble du match à développer son football habituel fait de rapidité dans l'exécution, de mouvements et d'alternance du jeu court et long. Il y a eu, surtout en première mi-temps, quelques moments intéressants de la part des « Noir et Blanc » à l'image de cette splendide action entre Ferjani Sassi et Idrissa qui amena le but de la victoire, mais souvent les actions des clubistes sfaxiens ont manqué de continuité soit à cause d'une passe à l'adversaire, d'un mauvais placement ou encore d'un dribble de trop. Certains éléments du CSS tels que Chellouf, Kammoun ou encore Maâloul n'étaient pas, à l'évidence, en possession de leurs meilleures sensations. D'autres et là on fait allusion aux deux nouvelles recrues à savoir Jertila et Hannachi malgré toute leur bonne volonté n'ont pas encore, et c'est bien normal, trouvé leurs repères dans l'équipe. Sans chercher à dissocier les joueurs dans la victoire, ceux qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu sont le gardien Rami Jéridi qui fut de nouveau égal à lui-même réussissant trois sauvetages déterminants. Avec Jéridi il faudrait citer la paire axiale, Boulaâbi – Ben Salah, auteur d'une probante prestation. Au milieu du terrain il faudrait mettre en relief le rendement de Ferjani Sassi, au four et au moulin accomplissement un travail énorme sur le double plan de la récupération et de l'animation offensive. En attaque Ben Youssef n'a pas démérité alors que Idrissa bien qu'il ne fut pas régulier tout au long du match s'est distingué une nouvelle fois par son opportunisme en signant le but de la victoire au prix d'un double contrôle magistral parachevé par un tir en cloche qui ne laissa aucune chance au gardien Methlouthi. Dans le camp étoilé les mêmes carences ont été déplorées avec notamment une certaine lenteur dans la relance et une évolution avec des lignes éloignées. Le milieu du terrain à l'image de Belakhel et Nefkha, en dépit d'un manque évident de compétition a réussi à conférer au jeu de l'équipe la cohésion escomptée. Il y a, en effet, comme une coupure entre l'entrejeu et l'attaque où la nouvelle recrue, l'Algérien Boundjah fut le plus souvent isolé au milieu de la défense sfaxienne. L'ex-harrachi a été à côté de son sujet il a raté à la 22' une excellente opportunité de mettre les pendules à l'heure. Mais tout compte fait il n'y a pas lieu de trop lui en vouloir car il s'agissait de sa première sortie avec sa nouvelle équipe et il a besoin de temps pour pouvoir s'adapter et s'intégrer dans le jeu du groupe. L'Etoile qui a joué presque la deuxième mi-temps à dix (depuis la 51ème minute plus exactement), a enregistré un regain de vitalité perceptible et elle aurait pu égaliser n'eurent été la précipitation d'une part et les parades du gardien Rami Jéridi qui s'est notamment distingué en repoussant en corner une vicieuse balle ayant fusé des pieds de Mossaâb Sassi au prix d'un magistral retourné. L'ensemble étoilé est assurément sur la bonne voie et nul doute avec quelques correctifs et autre ajustements devant être apportés par le staff technique dans les prochains jours, il est bien parti pour réussir une probante saison.
Bon pour le moral à la veille de deux déplacements consécutifs Le CSS a donc réussi dans son entreprise en s'assurant une entrée victorieuse dans la compétition. En plus des trois points, la victoire obtenue face à l'Etoile constitue un précieux stimulant pour la suite du parcours. Ecoutons à ce sujet Hamadi Daou à cet égard « Le match fut difficile à négocier contre une valeureuse formation étoilée. Nous nous y attendions du reste. L'opposition de l'adversaire ne nous a pas empêchés d'engranger les trois précieux points de la victoire. Ce début réussi est bon pour le moral du groupe qui aura deux déplacements de suite qui le mèneront respectivement au Mali et en Ethiopie. Nous allons gérer la compétition match par match et nous espérons aller jusqu'au bout de notre sujet ». Les promesses d'un lendemain meilleur pour l'Etoile Dans le camp étoilé, la défaite a laissé un goût d'inachevé qu'on ressent dans les propos d'après-match de Issam Jebali « Nous étions venus à Sfax pour réussir un résultat positif. Nous avons encaissé un but précoce sur un mauvais placement de la défense. Nous aurions pu revenir à la marque en dépit du fait que nous avons négocié la quasi-totalité de la deuxième mi-temps avec une infériorité numérique. Nous avons raté en effet au mois trois buts. Mais en dépit de cette défaite rien n'est encore joué. L'Etoile au-delà du verdict sévère du match a prouvé qu'elle constitue un ensemble solide et qui dispose d'une large manœuvre de progression. Nous sommes en train de bien travailler et c'est pourquoi nous voyons venir la suite avec un réel et légitime optimisme ».