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Les "liens" dangereux Des organes de presse et des blogueurs pro-Ennahdha accusent les services secrets algériens de l'opération terroriste du Mont Châambi
• Zitouna Tv, Al Moutawassit et les blogueurs nahdhaouis sont derrière un incident diplomatique tuniso-algérien après avoir accusé les renseignements algériens d'être derrière l'opération terroriste du 29 juillet au Mont Chaambi. • La diplomatie algérienne réagit fermement aux accusations qu'elle considère « irresponsable et scandaleusement mensongères…pour tromper le peuple tunisien » • Le parti Ennahdha rend public un communiqué où il condamne le peu de sérieux des médias qui risquent de pervertir les relations diplomatiques avec le voisin algérien… Les joutes médiatiques étant lancées, des chaînes de télévision pro-gouvernementale ont illico lancé des débats partant de l'hypothèse qui dit que les services de renseignements algériens sont derrière le crime odieux du 29 juillet dernier au Mont Chaambi. La machine des blogueurs nahdhaouis a été actionnée tout autant pour mettre à mal le voisin algérien, lequel a du en découdre avec le terrorisme après en avoir souffert pendant la dite décennie noire. Pour les besoins de la cause une chaîne de télévision pro-gouvernementale convie le blogueur Yacine Ayari qui s'adonne à une analyse machiavélique établissant le lien entre le crime odieux du 29 juillet dernier et la présence d'un homme d'affaires tunisien à l'ambassade d'Algérie (Kamel Letaief) quelque temps avant l'avènement de l'opération terroriste. Personna non grata Face à la démesure nahdhaoui, l'attitude de la diplomatie algérienne était plutôt belliqueuse. Et c'est le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Bellani qui réagit fermement aux accusations des milieux médiatiques et sociaux nahdhaouis qui mettent en cause les services de renseignements algériens quant à l'opération terroriste du Mont Chaambi ayant fait huit victimes parmi nos militaires. « Nous condamnons de la manière la plus ferme ces accusations irresponsables et scandaleusement mensongères qui participent d'une manipulation médiatique sordide » a déclaré Amar Bellani, ajoutant que « les tenants et les aboutissements de cette manigance ignominieuse finiront par démasquer ceux qui veulent tromper le peuple tunisien au moment où celui-ci se mobilise pour faire front contre le terrorisme. » Il faut rappeler dans la foulée que bien avant, le ministère des Affaires étrangères algérien a condamné fermement l'attaque terroriste et a adressé ses « condoléances aux proches des victimes et a exprimé sa pleine solidarité aux autorités et forces politiques et sociales tunisiennes dans leur lutte contre le terrorisme » Le parti islamiste au pouvoir qui s'est attiré les foudres de la diplomatie algérienne a tout autant été attaqué par les milieux intellectuels algériens qui rappellent que le chef de file nahdhaoui n'était « pas à sa première dérive. C'est lui qui a séjourné pendant des mois en Algérie pendant lesquels il aurait même prodigué des conseils aux dirigeants du FIS dissous. C'est lui qui s'est ouvertement immiscé dans la politique interne de notre pays en affichant son soutien à Abderrazak Mokri du MSP comme ‘'le seul candidat valable à la présidentielle de 2014'' avant qu'il soit rappelé à l'ordre par les autorités algériennes et de se rétracter. Mais cette fois-ci, il vient de franchir le Rubicon. Il est désormais persona non grata en Algérie. » rapporte le journal électronique ‘'Algérie-focus''. Ennahdha condamne le ‘'peu de sérieux'' des médias… pro-gouvernementaux De son côté le parti de Rached Ghannouchi a rendu public un communiqué dans lequel il condamne le manque de sérieux des médias qui « pervertissent les relations entre la Tunisie et les pays frères et amis. Ces mêmes médias traitent d' ‘'Ilem al Ar'' ( presse de la honte) les médias de la presse tunisienne qui diffusent des informations ‘'pas gentilles du tout'' qui dérangent le confort intellectuel des gens qui nous gouvernent. Alors ? L'arroseur est arrosé. Reste à savoir maintenant s'il s'agit d'un simple incident diplomatique qui finira par laisser place à des attitudes plus sereines ou s'il amorcera, une véritable crise diplomatique ? L'avenir nous le dira.