• Le Maroc, les îles Maurice et l'Afrique du Sud occupent les trois premières places à l'échelle africaine. • La Tunisie deuxième en matière d'environnement du travail, 6éme en termes d'infrastructures, 8éme pour ce qui est du potentiel économique et 9ème en attractivité des investissements • La Tunisie et l'Algérie en recul, derrière le Maroc et l'Egypte. Conjoncture oblige. La crise politique, les troubles socioéconomiques, survenus durant le premier semestre de l'année en cours (et même durant l'année dernière), et le recul de 1,3% des investissements étrangers, font perdre à la Tunisie sa place dans le Top 10 des pays les plus attractifs d'investissements en Afrique. Le constat a été fait par le quotidien britannique d'information financière, « Financial Times » via sa revue FDI. Dans un article intitulé, « African countries of the future », le FDI dresse une classification des pays africains sur la base de plusieurs critères, l'attractivité des Investissements directs étrangers (IDE) et le climat d'affaires, la qualité des infrastructures, le potentiel économique, la coopération bilatérale et multilatérale en l'occurrence. Un classement, établi sur la base des informations déjà fournies par bon nombre des pays africains concernant leurs politiques d'attraction des IDE. Selon le FDI, la Tunisie est classée première en matière d'environnement du travail, 6ème en termes d'infrastructures, et 8ème pour ce qui est du potentiel économique. Elle est également septième à l'échelle Africaine, en matière des coûts de la main d'œuvre. Selon le critère des relations d'affaires, le pays est classé cinquième derrière le Maroc, l'Egypte et les Iles Maurice. Le Maroc, l'Egypte et le Ghana, plus attractifs que la Tunisie ! L'analyse de la FDI fait, par ailleurs, ressortir que la Tunisie occupe la neuvième place selon le critère d'attractivité des investissements. Au premier rang, on trouve l'Afrique du Sud, le Maroc et les Iles Maurice, suivis par le Kenya, le Ghana, le Nigéria et le Botswana. Explications ? Selon les responsables à la FIPA, la Tunisie peine à redresser son économie et atteindre le niveau de croissance auparavant enregistré avant la révolution. Et même avec l'augmentation des IDE de 21% en 2012, par rapport à l'année 2011, la situation ne s'est pas améliorée en 2013, avec le recul des IDE au cours des six premiers mois de l'année en cours. On prétexte souvent les troubles politiques, économiques et même de l'ordre sécuritaire, facteurs insidieux, font perdre à la Tunisie de la place devant les pays voisins à l'instar du Maroc et l'Egypte. Ces deux pays, occupent ainsi les deux premières places par rapport aux arabes du Continent Africain. Globalement, le Maroc, les Iles Maurice et l'Afrique du Sud figurent dans les trois premières places. Devançant l'Egypte, le Maroc s'accapare, à lui seul, de 8,3 % des investissements étrangers dédiés à l'Afrique en 2012. Le Royaume Chérifien s'en sort mieux que l'Algérie qui a accusé une baisse des flux des IDE engagés durant les cinq dernières années. Selon les statistiques officielles algériennes, les flux des IDE ont passé de 2,76 milliards de dollars en 2009, à 2,29 milliards de dollars en 2010, pour s'établir à 1,5 milliards de dollars en 2012. Zied DABBAR
La Tunisie, n'est pas un pays trop libéral ! Selon les données du Wall Street Journal" et The Heritage Foundation- chiffres annuels de l'Index of Economic Freedom- le niveau de liberté économique demeure faible en Afrique. La Tunisie, heureusement, ne figure pas dans le Top 10 des pays les plus libéraux en Afrique. La première place revient aux Iles Maurice. Elle reste dans le top 10 du classement mondial annuel. A l'échelle Africaine, la deuxième place est occupée par la Rouanda tandis que la troisième place revient au Botswana. A rappeler que cet index, évalue les pays selon 4 domaines à l'instar de l'Etat de droit, l'efficacité de la régulation, le poids du gouvernement ainsi que l'ouverture des marchés. A noter Top 10 des bénéficiaires d'IDE en Afrique en 2012 en milliards de dollars : 1. Nigeria : 7