La rentrée cinématographique sera marquée par la projection du nouveau film de Néjib Belkadhi « Bastardo » dans les salles de cinéma en octobre prochain. Produit par la société « Propaganda production » (2011- 2012), « Bastardo » ou « Le bâtard » est un long métrage, du genre fiction. Il réunit les acteurs Monoom Chouayet, Taoufik El Bahri, Lobna Noomen, Lassaâd Ben Abdallah, Chedly Arfaoui, Issa Harath, Ramzy Slim et Bilel Briki. D'une durée de deux heures, le film raconte l'histoire de Mohsen, alias Bastardo (ou le bâtard), retrouvé dans une poubelle par l'oncle Salah, 30 ans auparavant. Ce dernier l'adopte et l'élève comme son propre fils. Renvoyé de son travail de gardien de nuit dans une usine de chaussures, Mohsen, avec la complicité de son ami Khélifa, fait installer sur son toit un relais GSM contre une rémunération mensuelle conséquente. L'antenne permet aux habitants du quartier de profiter de la téléphonie mobile dont ils étaient privés. Cette opération, qui paraît hasardeuse, bouleverse non seulement la vie du quartier, mais surtout celle de Mohsen dont l'ascension sociale et financière sera fulgurante, de quoi s'attirer les foudres de certains habitants... Ce film a été sélectionné au Toronto international film festival qui s'est tenu au Canada du 5 au 15 septembre 2013. Son réalisateur, Nejib Belkadhi qui est diplômé de l'Institut des hautes études commerciales de Carthage, a mené une carrière artistique en participant à plusieurs réalisations comme : L'école des femmes (1995) et Habiba Msika (1995). Cependant, son rôle dans le téléfilm 'Khottab al Bab' (1997-1998) l'a fait découvrir au public. En 1998, Nejib Belkadhi s'est converti en réalisateur de la célèbre émission 'Chams Alik' (1999-2001), diffusée sur Canal+ Horizons en plus de la réalisation et la production du magazine polémique 'Dima Labess' pour le compte de la chaîne Canal 21 après la création de sa maison de production « Propaganda Production » en 2002. Son premier long métrage 'VHS Kahloucha' sorti en 2006 a rencontré un grand succès et a raflé le prix du meilleur film documentaire au Festival international du film de Dubaï en décembre 2006 en plus de sa désignation au festival de Cannes dans la section « Tous les cinémas du monde » et au Festival du film de Sundance en janvier 2007 dans la section « world documentary ».