Sami Ben Sik Salem, 1er conseiller auprès du président de la République chargé des Affaires sécuritaires Le colonel major Sami Ben Sik Salem a été nommé Premier conseiller auprès du président de la République, chargé des Affaires sécuritaires, en vertu d'un arrêté républicain datant du 28 septembre 2013. Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a également décidé de nommer le commissaire général de police, Taoufik Guesmi, conseiller auprès du président de la République, chargé de la direction générale de la sécurité du chef de l'Etat et des personnalités officielles. Tahar Ben Hassine devant un juge d'instruction pour complot contre la sûreté de l'Etat Le journaliste et patron de la chaîne de télévision Al-Hiwar Ettounsi, Tahar Ben Hassine,a une nouvelle fois comparu hier matin devant un juge d'instruction près le Tribunal de première instance de Tunis. Il avait à répondre du chef d'inculpation de complot contre la sûreté de l'Etat. Au cours de cette audience, les avocats de la défense ont plaidé la cause de leur client, selon l'un d'eux, Me Lazhar Akremi. Me Akremi a indiqué que le collectif de la défense attendra que soit rendue l'ordonnance de clôture de l'instruction qui se traduira, selon lui, soit par le classement sans suite de l'affaire, soit par la saisine de la Chambre de mise en accusation. Il estime qu'à son avis le dossier sera classé sans suite, “les éléments matériels constitutifs du crime n'étant pas établis”, d'après ses dires. Pour comploter contre la sûreté de l'Etat, “on ne le fait pas dans une émission satirique de télévision, mais celà supposerait une planification, une organisation, des rencontres secrètes et autres manières de procéder”, a-t-il ajouté. Toujours selon Me Akremi, le collectif de la défense a focalisé ses plaidoiries sur la nécessité de s'appuyer sur le décret-loi 115 relatif à la liberté de presse, d'impression et d'édition et qui exclut les peines d'emprisonnement. Il a qualifié de “honteux” l'application d'un article du Code pénal dans le cas d'espèce. Mise en garde du ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle «L'ANC n'est pas excusable pour le retard pris dans l'adoption de la loi contre la torture» Le ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle a mis hier en garde contre le retard pris sur le calendrier de promulgation de la loi relative au mécanisme national de lutte contre la torture. Pour le ministère, un tel retard constitue un manquement aux engagements internationaux de la Tunisie en matière de protection de l'intégrité physique et morale de ses citoyens contre toute atteinte ou agression. Le ministère indique, dans une déclaration, que l'Assemblée nationale constituante n'est pas excusable pour le retard pris dans l'adoption de ce projet de loi, d'autant que plusieurs juristes et organisations nationales et internationales en matière de lutte contre la torture avaient apporté leur concours à son élaboration conformément aux normes internationales.Le ministère rappelle avoir soumis ledit projet de loi à la Constituante, depuis novembre 2012, précisant que le texte prévoit la mise en place d'une instance publique indépendante chargée de vérifier, de manière régulière ou inopinée, l'état des lieux de détention pour protéger les détenus contre d'éventuels actes de torture et contre les traitements inhumains ou dégradants. Selon le ministère, cette déclaration intervient en réaction à la décision du bureau de l'ANC de publier, sur le site web de la Constituante, le rapport des commissions au sujet de ce projet de loi organique relatif au mécanisme national de protection contre la torture. Le PPDU réclame la vérité sur les menaces d'assassinat contre ses dirigeants Le vice-secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU), Mohamed Jmour, s'est dit étonné des déclarations du ministre de l'Intérieur concernant les menaces d'assassinat ciblant les dirigeants du parti. Dans une déclaration, hier, à l'Agence TAP, Mohamed Jmour a précisé que le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, n'avait pas pris la peine d'informer le secrétaire général du parti de ces menaces, ni pris les dispositions nécessaires à cet effet. Le ministre de l'Intérieur avait déclaré, jeudi dernier, à une radio privée, que tous les dirigeants du PPDU étaient la cible d'éventuels assassinats. Mohamed Jmour n'a pas écarté l'éventualité de saisir le procureur de la République à ce sujet. Il a rappelé avoir adressé, depuis plus d'un mois, une correspondance au ministère de l'Intérieur, l'invitant à fournir une protection rapprochée à Zied Lakhdhar et Mongi Rahoui. Le ministère a répondu favorablement en ce qui concerne Mongi Rahoui, mais s'est contenté de rondes de contrôle aux alentours de la maison de Zied Lakhdhar, a précisé Mohamed Jmour. Dimanche, le PPDU avait dénoncé, dans une déclaration, les propos du ministre de l'Intérieur qui «n'avait pas daigné informer le parti des menaces qui pesaient sur lui », réclamant toute la vérité sur ces menaces et leurs origines. Bien qu'il soit informé, le ministre de l'Intérieur n'a pas pris les dispositions nécessaires, ajoute le PPDU, qui soutient que « c'est cette même attitude qui a conduit à l'assassinat de Chokri Belaid, malgré les mises en garde répétées du parti et de l'Ordre des avocats ». Le PPDU impute au gouvernement de la Troika l'entière responsabilité de tout acte qui viserait le parti et ses dirigeants. Enseignement supérieur :Droit à une 4ème inscription pour les redoublants en première année Les étudiants qui ont redoublé leur première année, ont droit à une quatrième inscription au titre de l'année universitaire 2013- 2014. Une décision prise par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et approuvée par le conseil des universités, selon un communiqué publié hier par le ministère de tutelle