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La Tunisie au fil des randonnées
Mémoire collective - Septembre 1847
Publié dans Le Temps le 15 - 09 - 2007

Tel est le titre d'un ouvrage paru récemment à l'édition " Mois Arabe du livre " et où des récits de voyage rassemblés par l'auteur Mohamed Raouf Belhassen, constituent des témoignages de ce que fut la Tunisie au dix huitième et dix neuvième siècles par plusieurs visiteurs étrangers, notamment Français, paru au Bulletin trimestriel " revue de l'Afrique du Nord " et relevés par l'auteur précité.
Ces textes sont une sorte de description de la Tunisie tant du point de vue géographique que social et politique.
Dans " le récit d'un voyage de Tunis au Kef en 1744 ", Gabriel Dupont raconte sa randonnée entre le Kef et Tunis, suite à une mission qui lui fut confiée par le Bey de Tunis aux fins de visiter une mine de cuivre.
Après avoir décrit les sites dont il fut émerveillé à travers ce voyage il conclut son récit comme suit " Je me trouvais bien gratifié et bien dédommagé des fatigues que j'avais éprouvées dans mes courses.
Elles m'avaient procuré l'avantage de parcourir un pays qui fourmille des plus belles antiquités "
Il y a également ce récit de voyage dans le Djerid où son auteur, un Français également fait une description précise des villes qu'il visita entre Tunis jusqu'aux fins fonds du Sahara tunisien, lors de ce voyage qu'il entreprit à la demande du Bey en 1836, année marquée par le cholera dans cette région comme l'écrivait ce visiteur :
" Dans le courant de janvier 1836 un nouveau sinistre se répandit tout à Tunis. Un courrier expédié du Djerid venait annoncer au Bey qu'une maladie cruelle et jusqu'alors inconnue, exerçait d'affreux ravages dans cette province.
Le cholera- morbus était alors à Constantine et tout portait à croire qu'il avait pénétré dans le Djerid.
Il y a aussi ce récit à propos de la " mission " économique à Tunis accomplie en 1847, et où on trouve une description de la ville de Tunis, de ses quartiers, l'architecture de ses maisons et de ses mosquées, avec les noms des quartiers, des portes et des rues principales.
" Les marabouts abondent dans les pays musulmans... Le marabout le plus vénéré à Tunis est celui qui porte le nom de Sidi Mahrès Ben Khalef.
Le visiteur apporte un élément intéressant concernant le nom de ce marabout : Mahrès le gardien et non Mehrèz le protégé
Il était en effet surnommé le patron de la ville.
" M. le gardien fils de Khalef, dont la Zaouia se trouve située en regard de la mosquée de Sidi Mohamed Bey, dans la rue qui conduit à la porte Souiga, cette Zaouia est un lieu d'asile pour le coupable qui peut y pénétrer. Sidi Mahrès, d'après la tradition a fait construire le mur d'enceinte de la ville de Tunis. C'est pour cela qu'il porte le nom qui signifie gardien ".
Ce voyageur relate avec beaucoup de facétie une séance d'exorcisme à laquelle il avait assisté, sur fond de musique de Stambali.
Habillé en tenue locale il fut conduit par une négresse à la Zaouia de Sidi Soltan, où il put découvrir les Aarifa qui exaltées par la musique et le rythme de Stambali, entraîne l'assistance. Ceux parmi les femmes qui étaient hantées par la Ghoula (l'ogresse ou le Djin (les femmes qu'on dit stressées de nos jours) pouvaient se libérer et se défouler en entrant en transe.
Continuant à parler des mauvais génies, le même voyageur raconte l'histoire de la femme qui fut enlevée par la Ghoula, alors que son mari auquel elle fit part de ses craintes, était auprès d'elle, arme à la main pour la surveiller. Et de conclure " un voyageur a prétendu que les ghilan (pluriel de Ghoul) sont des hommes à queue. A l'époque où Hérodote écrivait son histoire, alors que le monde était peu connu, on contait des fables tout aussi extraordinaires.
On citait des hommes qui avaient des pieds de chèvre. Des populations qui n'avaient qu'un œil, une cavale qui avait engendré une chèvre.
Mais en racontant les choses fausses qui se disaient de son temps, Hérodote ajoutait qu'on n'était pas obligé de les croire vraies "
Ces Français qui venaient visiter la Tunisie, à une époque où l'Algérie était déjà occupée aiguisaient la convoitise du colonisateur de plus en plus prononcé, bien que leurs récits fussent teintés de préjugés défavorables


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