Le porte-parole d'une société spécialisée dans des transactions et ventes de terrains sur la lune a affirmé dans le quotidien « Jerusalem Post » que les Israéliens possèdent 10 % des terrains en vente à titre privé sur la planète tant convoitée... En effet, ils considèrent qu'un terrain sur la lune, source d'inspiration des poètes, est un cadeau original et un bon investissement pour leur petits enfants. Ces derniers pourront en tirer profit plus tard... Selon Tom Wegner, de la société Crasyshop, quelque 10.000 Israéliens se sont portés acquéreurs de terrains sur la lune depuis 2000, l'année où cela est devenu possible. Ils possèdent alors 10 % des 40 millions de km2 qui ont déjà été vendus à travers le monde. Les prix sont actuellement considérés accessibles puisque le demi hectare coûte 60 dollars. Ils en ont profité avant que le coût ne grimpe avec les progrès du programme spatial des Etats-Unis... Encore une fois, les Israéliens montrent qu'ils sont fidèles à la politique qui est la leur depuis des siècles : calculer à long terme... Entre-temps, nous continuons à réagir et à réfléchir pas plus loin que notre nez. Alors qu'ils s'emparent d'un pays qui, il y a à peine un siècle n'était pas le leur et qu'ils s'étendent jusqu'à la lune, les peuples arabes qui les entourent n'arrivent pas à se maintenir dans leurs étroites frontières. Ils possèdent 10 % de la lune, alors que les Libanais, eux, n'arrivent pas à s'entendre et à maîtriser la situation dans un pays qui ne compte que quelque 10452 km2. Ils pensent à l'avenir de leurs petits enfants en leur offrant des lots et des investissements sur la lune, alors que les Irakiens s'entre-tuent et procèdent à leur « propre extermination ». Alors que des personnes misent sur le « toursime lunaire », on continue à miser sur le tourisme de masse, mais en multipliant les lacunes au niveau des services, et il suffit d'aller boire un café quelque part pour le constater... Nous savons tous que cette planète nocturne ne contient point de conditions propres à la survie de l'espèce humaine, seulement ceux qui calculent à long terme, sont bien dans la recherche scientifique et y croient, se disent on ne sait jamais ! En attendant, d'autres peuples pensant à court terme, s'attèlent à résoudre leurs problèmes immédiats sans se soucier de l'avenir...