Nous n'en sommes qu'à la 4ème journée et, déjà, le spectre de la violence a surgi de manière très accentuée. En effet, il serait grave de banaliser les événements inattendus ( ?) qui ont émaillé la fin du match CAB - CA, un match très ordinaire mais dont le terme était (tristement) extraordinaire ! Ce serait réducteur d'expliquer cette grande ampleur par les erreurs de l'arbitrage, aussi graves soient-elles (ce qui n'était pas le cas) car autrement cela voudrait dire que nos matches deviendraient une poudrière. Il faut avoir le courage d'analyser cette violence de manière plus objective et il est évident qu'un jour de ramadan, à 15 heures 30, avec une température avoisinant les 35 degrés, le match était "chaud" d'emblée, de "nature" ! Il est nécessaire de revoir les "conditions de sécurité" car à force de dépasser la dose imposée, l'effet contraire peut être provoqué et le sens de la mesure ne doit pas être négligé. En effet, un bon service d'ordre est celui qui tient compte de la particularité d'un "public de stade" qui n'est pas du tout fade et la moindre étincelle peut provoquer des débordements de foule qui rendent tous les acteurs "saoûls". Les sanctions sont, bien sûr, tombées mais les vraies explications doivent être cherchées avec courage et objectivité. Et ces sanctions (4 matches à huis-clos) sont dramatiques, aussi dramatiques que les événements (en dehors du stade), elles sont en violation du texte mais elles sont conformes au contexte. Mais là, c'est une autre question qui mérite une profonde réflexion...